Je suis la blonde, l’autre femme, la maîtresse, le cliché des années 50.

« Dis papa ? Elle est où maman ? » Iris avait trois ans et était avec son père. Main dans la main, ils marchaient dans une rue peu éclairée de Londres. « Partie, ma chérie. » Iris n'insista pas, elle savait que quand son père ne donnait pas de détails, il ne fallait pas demander de détails. Certes elle n'avait que trois ans mais elle était très intelligente pour son âge, c'était une enfant adorable, tout le monde s'entendait là-dessus. En cette fin de soirée, Iris était fatiguée et la cadence instaurée par son père était un peu trop élevée pour elle. Iris prit alors de nouveau la parole : « Et il est où Thomas ? » Thomas Marshall, l'aîné de deux ans d'Iris. Elle avait une grande affection pour son frère qui la protégeait énormément, les deux enfants Marshall étaient des petits anges et on avait jamais vu deux plus jolis enfants en Écosse ou en Angleterre. « A la maison, ma puce, on le rejoint mais d'abord papa doit passer voir une vieille connaissance. » La curiosité de la fillette étant assez calmée, elle ne posa plus de questions. Son père et elle arrivèrent donc devant une maison de style du siècle dernier, une lumière se dégageait d'une fenêtre et Isis vit une ombre qui la terrifia pendant l'espace de quelques secondes. Son père entra alors dans la maison emmenant la fillette avec lui. A l'intérieur de la maison, se trouvait une femme, grande blonde, qui semblait avoir dans les âges de ses parents. Son père lâcha alors sa main et Iris, malgré que son père chuchotait réussit à entendre : « Elle est partie. »

Iris se réveilla en sursaut, elle avait encore fait ce rêve. Enfin ce rêve, disons plutôt que c'était un souvenir. En effet cette soirée avait vraiment existé et elle s'en rappelait très bien encore même si neuf ans avaient passé depuis. Cette soirée fut celle où elle rencontra pour la première fois sa belle-mère mais bien évidemment elle ne le savait pas encore ce soir-là. Ce n'est que quelques temps plus tard qu'on lui expliqua et par la même occasion, elle comprit pourquoi son père lui avait dit que sa mère était partie. Un divorce c'est comme ça qu'on disait en général, sa mère s'était fait la malle, elle était dans un pays exotique dont Iris ne retenait pas le nom, son frère et elle avaient une carte de temps en temps et encore c'était tout ce qu'il pouvait espérer de la personne qui leur servait de mère. Heureusement – ironique – ils avaient un père qui avait eu la bonne idée de leur donner une belle-mère. Il répondait au nom d'Anthony Marshall, fils unique, sang-mêlé, il avait épousé une sang-mêlée Catherine Bunrrow – mère de Thomas et d'Iris – mais la flamme de la passion se consumant plus vite que prévu, il prit maîtresse en la personne d'Helena Crowne – belle-mère – une femme dont la beauté en éblouissait plus d'un. Anthony travaillait au Ministère de la Magie au département des Jeux et Sports Magiques, ce passionné d'échec emmenait toujours ses enfants à des matchs de Quidditch ce qui lui valait le prix de père de l'année. Cependant ses enfants détestaient sa nouvelle femme, Helena, Iris la trouvait trop superficielle et Thomas trouvait qu'elle était aussi utile qu'une plante verte, Anthony était donc obligé de jongler constamment entre les deux parties pour trouver un terrain d'entente, ce qui était loin d'être gagné ! Pour le moment, les deux parties se contentaient d'une ignorance en béton bien que les enfants Marshall ne se gênaient pas pour cracher sur leur belle-mère quand ils se retrouvaient seuls.
En tout cas, Iris jeta un coup d’œil à l'heure qu'il était, trois heures trente du matin. Super, elle n'allait pas dormir de si tôt ce qui voulait dire qu'elle avait du temps à tuer. Elle décida alors de se lever de son lit, le contact de ses pieds nus avec le sol glacé lui donna quelques frissons mais elle ne renonça pas et elle entra dans la chambre de son frère Thomas qui dormait, Iris aurait pu avoir des scrupules de le réveiller mais en réalité elle n'en eut aucun ! Elle se glissa dans le lit de celui et colla ses pieds sur les siens ce qui lui réveilla instantanément. Ce dernier se retourna vers elle, lui fit une grimace puis ajouta : « Iris, tu n'as rien de mieux à faire que de venir m'ennuyer au beau milieu de la nuit ?! Tu sais, moi je dors la nuit, je ne fais pas semblant comme d'autres ! » Iris se contenta d'ignorer les remarques de son grand-frère et elle répondit : « J'ai encore fait ce rêve, tu sais, celui avec papa... Je ne sais pas pourquoi ça me marque autant ? Tu crois que ça a un rapport au fait qu'on voit jamais maman ? » Thomas regarda alors sa petite sœur, il ne s'était jamais fait la réflexion qu'Iris pouvait être autant touchée de l'absence de leur mère. Lui il vivait avec, était plus grand alors ça allait mais elle, elle semblait tellement fragile, une petite brise pourrait la faire tomber sans problème. « Iris... Elle est partie parce qu'elle a foiré son rôle de mère Iris, ne pense pas que c'est de ta faute, ok ? Si ça peut te t'aider, je peux t'aider à te coiffer les cheveux ou on peut aller acheter du maquillage, c'est bien ces choses-là que font les filles et les mères ensemble, non ? Mais si on pouvait éviter, mes ongles ne supportent pas le vernis. » Les deux enfants Marshall se regardèrent en souriant, Thomas réussissait toujours à faire sourire Iris, dans n'importe quelle situation ! Ils changèrent alors de sujet puis s'endormirent quelques temps après.

« Qu'est-ce que ces deux gamins font encore dans le même lit ? ANTHONYYYY !! » L'affreuse belle-mère, son cri réveilla les deux enfants. Ils ne purent rien dire avant que leur père n'entre à son tour dans la chambre. « Que se passe-t-il ? Mais qu'est-ce que vous faites tous les deux ? » Ils s'étaient tournés vers ses enfants. Ces derniers s'étaient assis et restaient silencieux. « Je te l'avais déjà dit Anthony, tes enfants ont un problème, c'est le moment d'agir avant qu'il ne soit trop tard. C'est pour leur bien ! » C'était le mot de trop, Iris serra les poings puis elle dit : « C'est nous qui avons un problème ? NOUS ! Mais regarde-toi ! Tu as brisé cette famille, tu as fait partir ma mère, tu nous as volé notre père et tu nous pourris la vie un peu plus chaque jour ! Sois réaliste, personne ne t'aime dans cette famille. On ne veut pas de toi ! » Helena fonda en larmes puis quitta précipitamment la chambre de Thomas. Anthony jeta un regard de désapprobation vers sa fille puis se mit à la poursuite de sa femme. Iris se retourna vers son frère qui ne dit rien, resta neutre. Iris conclut alors pas : « Comédienne ! »

Vous vous doutez bien qu'on ne la laissa pas s'en tirer ainsi. Il se trouvait que son frère rentrait à Poudlard à la rentrée. Et oui déjà, du coup Iris fut envoyé chez sa Tante Jacqueline qui vivait dans le Nord de la France. Elle y passerait au moins un an et elle ne reviendrait pas tant qu'elle ne fera pas des efforts. La conséquence de cet éloignement fut que la colère d'Iris pour sa belle-mère augmenta. Heureusement pour elle, sa tante Jacqueline avait une fille, Rose avec qui Iris s'entendait très bien, l'année allait être sympa. Et ce fut le cas, la seule chose qui lui manqua : son frère. Il ne donnait pas vraiment beaucoup de nouvelles, prétextant qu'il était occupé. Iris avait du mal à accepter cette absence mais la présence de Rose comblait en partie cette absence. Au bout de l'année, on lui donna le choix de revenir et elle préféra rester en France si ça ne dérangeait pas sa Tante, elle trouva comme excuse première que c'était pour perfectionner son français mais aussi pour rester avec Rose mais la raison principale était qu'elle ne voulait pas être avec Helena. Elle revit son frère mais il avait changé, un peu, était plus mature et il ne voulait plus jouer autant avec Iris, il était plus distant. Iris se dit que c'était parce qu'il faisait chaud, elle essaya de ne pas y attacher trop d'importance.

Sa deuxième année en France fut identique à la première sauf qu'à la fin de celle-ci, Iris était pratiquement bilingue. Elle adorait la France, son histoire, la langue et la culture bien que son Angleterre serait toujours son coup de cœur. Quitter la France signifiait pour elle d'aller à Poudlard, affronter l'inconnu mais avant tout retrouver son frère et être loin, très loin de sa belle-mère. Quitter Rose fut émouvant mais les deux jeunes filles se promirent de s'envoyer des lettres souvent, d'ailleurs pour son entrée à Poudlard son père lui offrit sa chouette qu'elle prénomma Duchesse – à prononcer à la française bien sûr –.

À la fin de la journée, ce que nous voulons vraiment, c’est être aux côtés de quelqu’un. Tout ce rituel, prendre de la distance, et faire semblant de ne pas se préoccuper des autres, c’est des conneries.

« JOYEUUUX ANNIVERSAIRE ! » Iris se réveilla en sursaut, qui avait osé la réveiller si tôt ? Elle regarda l'auteur de ce crime, c'était Kayla, sa meilleure amie qu'elle avait rencontré durant sa première année alors qu'elles avaient été toutes les deux réparties à Serpentard et qu'elle étaient un peu paumées. Pas de chance pour Iris, son frère était à Poufsouffle ce qui n'aidait pas pour qu'il la guide. Enfin Iris s'assit dans son lit, ses cheveux en pagaille et des yeux à moitié ouverts devant une Kayla qui lui tendait un paquet. « Vite ouvre mon cadeau ! Tu sais même pas comment ça a été dur pour moi de ne pas te le dire ! Je me mords la langue depuis des jours et je peux t'assurer que ça fait mal ! Allez vas-y, ouvre ! » Devant la joie de Kayla, Iris n'osa même pas râler que son amie l'ait réveillé tôt. Iris attrapa la cadeau et l'ouvrit, c'est un petit haut argent absolument MAGNIFIQUE ! « Je n'ai jamais douté de ton goût, Kayla et tu le montre encore une fois, merci ! » Iris prit Kayla dans ses bras pour lui faire un câlin puis elle se leva afin de s'habiller, de se rafraîchir et de passer un peu de noir sur ses yeux. Les deux filles partirent alors à la Grande Salle pour aller prendre leur petit déjeuner. Iris aperçut son frère et elle ne résista pas à l'envi d'aller le voir, elle s'approcha de lui par derrière puis passa ses bras autour de son cou pour lui faire un câlin mais très vite, deux mains puissantes vinrent enlever ses bras : c'était les mains de son frère. « Iris, qu'est-ce que tu fais ? Tu vois bien que je suis occupé, avec mes amis ! » Iris garda son calme, ne montra pas à quel point elle était peinée par son accueil. « Je voulais juste te dire bonjour. Tu n'as rien à dire à ta petite sœur ? » Il se retourna vers elle, l'examina pendant quelques secondes puis il finir par lui dire. « T'as fait quelque chose à tes cheveux ? C'est très joli ! » Iris cacha encore une fois sa tristesse derrière un sourire mitigé puis elle retourna s'asseoir à côté de Kayla, elle n'en revenait pas que son propre frère ait pu oublier son anniversaire.

La journée était pratiquement terminée et Thomas n'avait toujours pas pensé à elle, Iris avait été sur les nerfs toute la journée ce qui avait eu pour conséquence qu'elle avait complètement raté la potion du jour, elle avait manqué de changer sa voisine de métamorphose en flaque d'eau et elle en passait des bonnes et des meilleures. Elle n'en revenait toujours pas que son frère ait pu oublier son anniversaire, du coup elle essayait de se détendre au bord du lac. Depuis qu'elle l'avait vu ce matin, elle essayait de trouver des excuses à Thomas, il avait toujours été tête-en-l'air, il avait une petite amie maintenant en plus des cours alors il n'avait pas forcément beaucoup de temps à penser aux choses autour. Elle entendit alors quelqu'un s'approcher d'elle, c'était Thomas, elle se tourna alors de façon à lui faire dos. « Je suis un idiot, je sais et tu arriveras à me pardonner ? » Pas de réponse, Iris était bien décidée à ne pas lui pardonner facilement. « Je suis désolé Iris, sincèrement et si je te dis que j'ai un cadeau, ça passe mieux ? » Comment résister à de pareils arguments ? Iris attrapa la cadeau et l'ouvrit, c'était un bracelet avec pleins de breloques. Le cadeau était magnifique, c'était vrai mais ça n'excusait pas tout. « Merci, ton cadeau est splendide mais ça ne pardonne pas le fait que tu es oublié mon anniversaire, que tu m'envoies sur les roses quand tu es avec tes amis et que tu t'éloignes comme ça. Je pensais que quand on serait à Poudlard, on se verrait souvent mais ce n'est pas le cas. Et tu me manques Tom ! » Iris n'avait pas l'habitude de déballer ses sentiments comme ça mais là c'était différent, c'était son frère, la personne qui comptait le plus au monde pour elle. Elle ne voulait pas prendre le risque qu'il s'éloigne d'elle. « Iris, jamais je ne t'abandonnerais, ok ?! On est tous les deux dans la même galère et ça sera toujours ainsi. Je reconnais que c'est plus pareil mais parce qu'on a grandi Iris, on est plus des enfants et je suis encore désolé pour être parfois rien de plus qu'un crétin. » Ils finirent par se faire un câlin. Il y avait des fois où Iris ne voulait pas grandir. C'était comme la première fois où elle avait fait de la magie, à ses huit ans, elle avait alors manqué de découper sa belle-mère en rondelle, ce qui n'était pas voulu. C'était souhaité très fort mais Iris ne l'aurait jamais fait. Enfin bref, ce jour-là Iris s'était vraiment rendu compte qu'elle n'était plus une petite fille et elle avait pris une très grand résolution après cet accident : elle avait mis à la poubelle toutes ses poupées sans exception ce qui avait été moins difficile qu'elle ne l'aurait cru mais quand elle y repensait, Iris se disait qu'elle aurait peut-être du garder Kelly, elle avait passé de très bons moments avec elle...

Les seules personnes qui ne savent pas que Noah aime Iris, sont Noah et Iris.

« Tu te fais des idées Kayla. Il n'est pas amoureux de moi ça non. Je sais que c'est le souhait de toutes les sœurs que leur meilleure amie se mette en couple avec leur jumeau mais je suis désolée de te dire que ça n'arrivera pas. Ce n'est pas pour autant qu'on sera moins proches. » Iris attrapa son livre et commença à sortir de la salle, Kayla la suivit avant de répliquer : « Mais toi tu l'aimes, tu l'aimes bien, non ? Et puis ce n'est pas un souhait, c'est une évidence ! » Iris leva les yeux en l'air. En réalité, elle appréciait beaucoup Noah, le jumeau de l'une de ses plus proches amies Kayla O'Hara mais elle avait de forts doutes que ça soit réciproque pour ne pas dire qu'elle n'y croyait pas du tout. De plus Kayla, lui parlait toujours de son frère, faisait tout pour qu'ils passent le plus de temps ensemble et ça gênait un peu Iris dans le sens où elle n'était pas un lot et elle était capable de se débrouiller seule, elle n'avait pas besoin d'entremetteuse bien qu'elle adorait Kayla. Les deux jeunes femmes continuaient d'avancer dans les couloirs pour se rendre à leur prochain cours quand tout à coup Kayla vint se mettre devant Iris obligeant cette dernière à se stopper. « Par Merlin, où est passé la Iris Opaline Marshall que je connais ?! La Iris que je connais n'agirait pas comme ça, elle a plus de cran et de l'ambition ! » Iris foudroya Kayla, comment osait-elle lui parler ainsi ?! Elle n'était pas comme ça et elle savait que Kayla ne faisait ça que pour qu'elle pique une colère... Ce qui eut l'effet escompté. « J'AI du cran et de l'ambition, Kayla, ok mais je sais reconnaître l'évidence, la vraie, MOI ! J'apprécie ton frère, il est sympa et plutôt drôle mais deux choses me font dire qu'il n'est pas amoureux de moi, note-bien, primo, quand on se voit on est tout le temps en train de se vanner ou de se lancer des piques et deuxio, il traîne toujours avec une blonde ce qui me laisse penser que soit c'est sa copine, soit ça va le devenir alors arrête de m'embêter avec ça ! » Iris contourna Kayla et reprit son chemin. Elle aimait avoir raison et surtout avoir le dernier mot parce que ça montrait qui avait le pouvoir.

Vous faire le récit des trois années pendant lesquelles ils se sont tournés autour n'est pas capital bien qu'il y ait beaucoup de suspense, de rebondissements et d'autres. Ce qu'il faut retenir c'est que Kayla O'Hara a pratiquement raison et qu'Iris ne sait peut-être pas très bien reconnaître l'évidence mais ne dit-on pas l'amour rend aveugle ? Surtout que bon le jeu du chat et de la souris c'est universel mais à chaque fois ça fait mouche : il faut du temps pour que les deux parties s'accordent. Et s'ils ont mis trois ans pour se tromper, ce n'est pas pour se quitter bien qu'ils n'aient pas forcément l'image du couple modèle. En effet, ils passent leur temps à se lancer des vannes, à se lancer des piques c'est pas vraiment les meilleures preuves d'amour mais Noah et Iris sont joueurs... Jusqu'à jouer au jeu de celui qui fera enrager le plus l'autre pour mieux ce réconcilier. L'amour des fois personne ne peut le comprendre, il vient, il va, il est là, pas là, ailleurs, ici ou là-bas mais il subsiste toujours.

Chaque personne qu’on s’autorise à aimer, est quelqu’un qu’on prend le risque de perdre.

« Cette fois-ci c'est la fin, il ne peut en être autrement, il n'agirait pas comme ça sinon ! Pourquoi cette distance ? Il a rencontré une autre fille c'est sûr et si ça se trouve à l'heure qu'il est, ils sont ensemble et il ne doit pas beaucoup penser à moi alors que moi, je trouve quatre scénarios possibles par jour ! » Iris faisait les cents pas pendant que son frère la regardait sans savoir vraiment quoi lui dire. « WOW, ralentis deux secondes ! Tu ne penses pas que tu te fais des films ? Peut-être qu'il n'y a pas de distances entre toi et Noah et que c'est toi qui les imagine ? Je suis sûr que tu n'as pas pensé à cette possibilité. » Iris s'arrêta pour fixer son frère, est-ce qu'il s'amusait d'elle là ? Elle n'était pas PARANOÏAQUE ! Elle le savait Noah l'évitait et cela ne pouvait avoir qu'une conséquence : une rupture, ce qu'Iris ne voulait pas, ce qu'elle empêcherait à tout prix ! « Je vais faire comme si je n'avais rien entendu. Il me cache quelque chose et tu peux être sûre que je vais savoir ce que c'est. Tu l'as vu avec d'autres filles ? Dis-moi ? Pff, tu ne vas pas savoir, je vais interroger Kayla, elle me dira elle, sinon je la torturerais jusqu'à ce qu'elle me dise la vérité. » Elle était peut-être un peu trop excessive, non ? « Ou alors tu pourrais directement en parler avec lui. » Qu'est-ce qu'il croyait ?! Bien sûr qu'elle avait essayé. « Il détourne la conversation ou me dit que je m'imagine des choses. Je ne suis pas idiote, j'ai de bons yeux, en tout cas jusqu'à aujourd'hui et surtout j'ai une très bonne capacité à savoir quand on me cache des choses. Oh au faite tu as entendu la rumeur qui dit que Fanny McDowell sort en secret avec le petit ami de sa sœur ? Je l'ai lancé ! Après de longues recherches, rien n'échappe à mon œil de lynx, tu vois bien ! » Son frère se contenta d'ignorer les propos de sa sœur, il savait à quel point elle raffolait des potins. « Et tes migraines ça va mieux ? » Les migraines... « Ça va beaucoup mieux. » Un mensonge, un énorme mensonge plus gros qu'elle mais que son frère goba parce qu'elle était une excellente menteuse. Iris avait un flash, toujours ce même flash qu'elle n'arrivait pas à déchiffrer, à comprendre. Elle est dans une pièce, assisse sur une chaise, attachée et il fait sombre. Elle aperçoit une silhouette et plus rien. Elle a réussi à voir un visage mais pas assez bien pour le décrire. Elle a entendu parlé de ces flashs mais elle n'y croit pas trop, elle met cette histoire sur le compte de son imaginaire assez bien fécond qui lui pond des scripts plus vite que la lumière et puis elle ne veut pas inquiéter son frère. « Oh, au faite ta copine est moche et en plus elle a pas un grain dans le ciboulot ! » Elle lui tira la langue. « C'est toi qui dit ça ? T'as vu ta tête ? T'as du sortir à l'envers pour avoir une tête comme ça. » Et voilà la vie continuait, les enfants Marhsall ne changeaient pas leurs bonnes petites habitudes à savoir s'envoyer sur les roses dans la bonne humeur.

(c) citations : grey's anatomy (+une améliorée ;p)
(c) images : tumblr

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