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 TEO ✖ we're gonna lose control. [TERMINÉ]

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G. Téonard Rosier
G. Téonard Rosier
GRYFFINDOR ҩ I think my spine exploded but i'm fine.

ϟ inscription : 03/09/2011
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MessageSujet: Re: TEO ✖ we're gonna lose control. [TERMINÉ]   TEO ✖ we're gonna lose control. [TERMINÉ] - Page 2 EmptyDim 9 Oct - 16:05

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Je crois que ça nous avait secoué tout les deux. Elle, on aurait dit qu'un vague coup de vent l'avait ébourriffée, sans plus. Alors que moi, je venais de faire mille grand huit en deux secondes. J'avais la trouille au ventre et les nerfs en une pelote inextricable. Elle était belle, même étonnée, même vaguement secouée. Après tout, Jaymes était toujours belle. La fuite. C'était toujours plus simple, que de fuir une situation. Ce n'était pas dans mes habitudes, de rester vaillamment au front. Non, moi, je préférais largement l'arrière, à faire des munitions et à, parfois, en envoyer. Là, j'avais carrément envoyé un obus, qui m'avait un peu dévasté. Putain, je foutais quoi ? J'aurais tellement dû fuir, mais plus loin. Genre vers le château. Pour m'enfermer dans mon dortoir et, le lendemain, venir la voir, quérir un peu de sa compagnie, comme si de rien n'était. Je pouvais plus faire mine de rien, maintenant. J'avais cette impression là, juste là. J'en avais eu tellement envie, aussi. Comme un besoin. Impérieux. Qui vous empêche de réfléchir plus que ça, qui vous empêche de peser le pour et le contre et paf, vous vous retrouvez sur les lèvres d'une fille dont vous ne savez rien du tout, ou presque. Je savais rien de Jaymes. A part qu'elle m'attirait. A part qu'elle était belle, quand elle faisait la gueule; ou encore quand elle souriait, riait. Et putain qu'elle embrassait bien, quoi. Pas effrayée le moins du monde, elle m'a rejointe sur le petit sentier. J'avais continué à marcher, gromellant. Et elle était là. Elle était pas partie en courant dans l'autre sens comme je devais lui en donner l'envie. C'était pas commun, d'embrasser quelqu'un. Evidemment, c'était pas comme si on refusait de se toucher; mais je crois pas avoir déjà mis autant d'envie, de désir, d'attirance dans un baiser à son égard. Tsss. « Ça te prends souvent d'embrasser les gens comme ça ? » Moue boudeuse sur les lèvres, vite éclarcie par ses doigts se glissant autour des miens. Finalement, elle avait pas eu si peur. Moi, j'aurais déjà été à l'autre bout du parc, avec mon lot de crucifix pour éviter qu'elle s'approche de moi de nouveau. Agir sur pulsions, ça craint du boudin. Je veux dire : vraiment. J'aurais dû faire comme d'habitude : réfléchir longuement, avoir mal à la tête, dormir, re-réfléchir puis le faire, à la rigueur. Pas faire mon gryffondor fougeux et impulsif ! Quel con. « C'est ça, moque toi. En attendant, j'ai plus à revendre que ton humble personne, si je ne m'abuse ! » je me suis exclamé, pas vraiment convaincu, pourtant. Ca, j'en étais pas vraiment sûr. En fait, j'aurais pu mettre ma main à couper que Jaymes était du genre à se venger, rapidement, avec fierté et traitrise. Moi, ça me dérangeait pas tant que ça. J'aimais bien quand elle se vengeait. J'aurais aimé dire que j'étais un gros maso de mes deux. C'était peut-être le cas. En tout cas, avec elle, hein. C'était drôle. C'était le jeu. Et plutôt crever que de m'avouer qu'il n'y avait plus de jeu - alors que c'était presque sûr que c'était le cas. Je veux dire, on était trop impliqué. Ca sentait mauvais. Comme si on s'était brûlé les ailes.

Et il faisait si froid ! Pas le genre de fraîcheur à vous glacer jusqu'aux os mais un peu, quand même. Je sentais déjà les dernières marques de mon écart, le rouge controversé de mes joues, s'évader pour laisser la place au blanc, pâle. Je n'étais pas spécialement frileux. J'essayais de m'en convaincre; en vain. Je me sentais trembler, et je serrais tellement fort la main de Jaymes qu'elle dût le sentir aussi. Elle a gloussé, me prenant au dépourvu, avant de commencer à se bidonner toute seule, sous mon regard consterné. J'ai fini par rire aussi, nerveusement car je crois qu'elle se moquait un peu de moi, quelque part. J'ai laissé ma main s'égarer dans ma nuque pour la gratter tout aussi nerveusement. J'étais un peu mal à l'aise, là, à voir Jaymes rigoler pour je ne sais quoi. Je me sentais carrément con. Comme si je devais savoir pourquoi elle rigolait. Oh, et puis, elle en avait bien le droit. Je ne savais pas trop pourquoi j'étais si gêné. En fait, si, je savais pourquoi. Parce que son avis m'importait, il comptait même beaucoup. A un mot à mon égard, elle m'aurait fait tourner dans l'autre sens; non, elle m'aurait fait tourner dans tous les sens. Je devenais vraiment grave.. j'avais mes règles ou quoi ? J'avais l'impression que mon corps en faisait qu'à sa tête, à lui, alors que ma tête, à moi, lui disait de se calmer de suite. Oh, j'aurais pu mentir mille fois en disant qu'elle n'était pas mon type de fille; j'aurais aussi pu dire qu'elle m'était complètement indifférente. Mais si je me mentais à moi-même, c'était vraiment la fin de tout. Elle s'est arrêtée, me caressant la joue ce qui me troubla encore plus. Elle avait le regard résolument scellé dans le mien, vissé jusqu'au plus profond de mon être. Waw. C'était intense. Je sentais mon coeur louper un battement. Pourquoi elle me caressait la joue ? Mystère du gêne xx. Elle a resseré ma cravate, presque avec douceur, cet air que je considérais comme provocateur dans le regard. Ouais, définitivement provocateur. Je m'en suis rendu compte quand elle a posé ses lèvres sur les miennes. Ca, c'était super intense, en revanche. Je veux dire, j'ai senti mes lèvres qui faisaient de l'électricité (nan, j'déconne; j'veux dire que j'ai été super surpris). Au début, ça avait rien d'un baiser de porno ou d'un truc fougueux ou passionnel (comme le gryffondor qui rugissait dans mon coeur, là) mais un truc bien timide, bien gentil, bien tendre. Je me suis pas fait prier, j'ai répondu. Par automatisme au début, par surprise par la suite et, pour finir, par envie. Une simple envie, un truc impérial qui m'a donné envie de continuer la chose indifinniment, même si cela signifiait avoir des branchies et tout. Elle a noué ses bras autour de mon cou, alors que je faisais pareil autour de sa taille, pour l'amener toujours plus près. Un besoin. Toujours. Une véritable drogue, la petite serpentarde. J'avais envie d'elle comme on désire un fruit interdit, un truc qu'on n'a le droit de toucher qu'avec les yeux. Putain.

Mais le pire, dans tout ça, c'était que j'adorais ça. Me faire mener à la baguette, je veux dire. Car c'est elle qui tirait les ficelles, des fois. Si la provoquer amenait des revanches ainsi, je me suis promis, j'allais plus souvent la pousser dans ses retranchements.. C'était tellement bon. Vraiment, j'aurais pu rester ainsi des heures et des heures, si étroitement liés, avec comme ancre nos seules lèvres. C'était un vrai baiser, de ceux qu'on oublie pas et dont on chérit la mémoire. Le genre de truc qui a donné des loopings à mon coeur. Elle me faisait tourner la tête, elle me faisait tourner en rond.. mon dieu. Je devenais vraiment grave. Longtemps. Le monde avait continué de tourner, pourtant. La vie avait continué, alors qu'on se cherchait, nous, enfin, que nos lèvres se cherchaient. Y'a toujours une fin aux mauvaises choses et, finalement, aux bonnes choses. J'ai planté mon regard dans le sien, enlevant avec mille délicatesses mes mains de sa taille, comme si j'avais peur de lui faire mal, de la briser. J'attendais un truc. N'importe quoi. Une justification, le mot fut éclair dans nos esprits. Mais il n'y en avait pas ou, en tout cas, aucune ne vint. Et puis, elle a eu ce sourire. Mystérieux. Inquiétant. Attirant. Elle a pris ma main avec naturel, comme si elle ne m'avait pas embrassé, comme si mon coeur n'avait pas fait le plus grand looping de l'humanité dans ma poitrine. Comme si il ne s'était rien passé. J'ai décidé de ne pas m'en formaliser, parce que je crois que ça comptait beaucoup à mes yeux. Trop. « On rentre ? Il commence à faire frais. » Elle avait entremêlé ses doigts aux miens. Fantastique, Téo. Vraiment. Tu tombes amoureux de la dernière des personnes qui pourrait t'aimer en retour. « J'en était sûr, que t'étais une petite nature ! » j'ai dit en souriant, alors que l'on recommençait à marcher comme si de rien n'était. C'est vrai qu'il commençait vraiment à faire froid. C'est trois mètres plus loin que je me suis arrêté, avec un sourire joueur sur les lèvres. « J'ai pas envie de briser le moment, tu vois. Alors je préfère pas qu'on rentre au château, ce s'rait vraiment triste.. alors.. » je me suis tourné vers Pré-Au-Lard ou, plus précisément, vers la Cabane Hurlante. Mon royaume pour une poignée de secondes en plus avec elle...

Spoiler:


Dernière édition par G. Téonard Rosier le Dim 23 Oct - 7:43, édité 1 fois
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Jaymes E. Hexington
Jaymes E. Hexington
SLYTHERIN ҩ It's kind of fun to do the impossible.

ϟ inscription : 28/08/2011
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MessageSujet: Re: TEO ✖ we're gonna lose control. [TERMINÉ]   TEO ✖ we're gonna lose control. [TERMINÉ] - Page 2 EmptyLun 10 Oct - 21:03


JAYMESfeatTÉONARD

you make me wanna die.

Ma main dans la sienne. Entrelacer nos doigts créait un lien étroit entre nous. J'avais le cœur qui battait vite. Ça me le faisait des fois quand j'étais avec lui mais c'était jamais aussi intense. C'était comme si je venais de courir un marathon, j'étais un peu essoufflée mais mon cœur battait la chamade. Ses cheveux dans le vent, ses yeux vert-bleus qui me fixaient et qui me mettait dans tout mes états, ses lèvres fines que j'avais encore et toujours envie de toucher. Il était beau. Il était toujours beau. Je le trouvais beau. Très sexy, avec ses moues bien à lui. Et mortellement charmant quand il posait ses lèvres sur les miennes et que je sentais sa peau brûlante me toucher. Un sourire niais était affiché sur mes lèvres tandis que je me surprenais à penser ça de lui. Je caressais le bout de ses doigts pour revenir à la réalité. Il était là. Il n'allait pas s'envoler. Téo restait pour moi. Et moi je restais parce qu'il restait pour moi. Je sentis mon cœur rater un battement. C'était la première fois que je le sentais aussi figé, presque paniqué par quelque chose. Mais je chassais cette idée de ma tête. Il devait sûrement avoir froid vu que je portais son blazer. Même avec, j'avais moi-même froid. La douce voix du gryffondor me fit sortir de mes pensées.
    - C'est ça, moque toi. En attendant, j'ai plus à revendre que ton humble personne, si je ne m'abuse !

Un petit rire m'échappa. Tandis que je le fixais. Je ne répondis rien à sa provocation me contentant de hausser les épaules, battant en retraite. Je n'abandonnais pas tout autant, au contraire, j'avais bien le temps de me venger. Divagation certaine mais plus dans mon esprit qui était embrouillé par les incertitudes qui y planaient. Tout me semblait compliqué et simple en sa compagnie. Je ne me posais jamais de question avec lui, tout était spontané et sincère. Aucun doute ne planait jamais. A ses côtés, je me sentais rassurée. Je fus ravie de voir ses prunelles bleutés étinceler d'un éclat malin. J'étais sûre et certaine qu'il préparait quelque chose.

Je sentis la fraîcheur du vent me taper contre le visage et je frissonnais pendant un court instant. Une petite fumée sortait même de mes lèvres quand je parlais. Une petite pression des doigts de sa part alors que je partais toute seule dans mon délire. Il devait sûrement croire que je fichais de lui mais tant pis, j'en avais presque mal au ventre. Mais je me repris une poignée de secondes plus tard. Je m'approchais de lui, je retenais mon souffle. Ça aussi, ça devenait de plus en plus fréquent quand je l'approchais. Pourquoi ? Je ne savais pas. Dès que j'avais les yeux dans les siens mon cœur battait plus vite et tout mon monde s'écroulait autour de moi. Il n'y avait plus que lui, moi, en train de profiter de la chaleur humaine l'un de l'autre. C'était idiot, mais tout cela me semblait rationnel. Quelques centimètres à peine nous séparaient. Quelques centimètres qui furent rapidement franchis quand nos lèvres se rencontrèrent et qu'il m'attirait à lui en me prenant par la taille. Cela ne me suffisait pas, je le voulais encore plus contre moi. Le serrant plus fort. Si proches...C'était doux, timide et passionné. Ça me donnait la vague impression d'être un premier baiser. Je ne savais pas trop. Je n'avais qu'une idée en tête. Faire durer ce baiser, encore et encore. Le plus longtemps possible, jusqu'à la mort si nécessaire. De la bombe. Deux bombes se percutant en démultipliant leur puissance. En beaucoup plus fort. Je me détachais à contrecœur. Une étrange sensation me parcourait. Si il ne m'avait pas retenu, je crois que je me serais effondrée. Je me sentais glisser, planer au dessus de tout. De violents battements résonnaient dans sa poitrine et je ne pus pas déterminer si il venait de mon propre cœur ou du sien. Je fixais son joli minois avec attention, l'une de mes mains se posant encore une fois sur sa joue avec délicatesse, la caressant tendrement à l’aide de son pouce.

Un baiser tendre, doux et passionné devait-il être obligatoirement donné à l'être qu'on aimait ? J'espère bien que non, car je n'aimais pas Téo. Enfin je veux dire pas comme ça. En faite, je n'en savais rien. Que dalle. Tout était bouleversé. Il me mettait la tête à l'envers. Il me retournait le cœur. Étais-je conne ? Folle ? Amou...Impossible. Pas de Téonard Gavin Rosier. Toutes ces questions auxquelles je ne pouvais répondre, toutes ces pensées qui s'entrechoquaient. Tout ça se tournait et se retournait dans ma petite cervelle alors que je fixais le rouge et or dans les yeux n'osant pas vraiment soutenir son regard. Je baissais les yeux, les joues légèrement rosées me rendant compte que le gryffondor et moi étions encore étroitement liés.
    - Téo...

Ce murmure sonna comme une plainte. Et je m'en rendais compte seulement quand cette phrase se brisa dans le silence oppressant entre nous. Une plainte, une envie. Comme si je demandais du rab' de baisers. Enfin, de baiser de Téo bien sûr. J'aimais ça. C'était honteux de se l'avouer mais il ne fallait pas se voiler la face longtemps. Ma phobie de le perdre était bien trop grande pour que ce soit anodin et une voix ne cessait de me murmurer que je ne l'aimais pas de la bonne manière, comme une amie aimait son autre ami. Même si ils étaient dans deux maisons opposées. Mais je m'efforçais en vain de chercher une issue à tout ce qui se passait. J'étouffais. Je me sentais piégée, dans une grande cage et que seul le jeune homme pouvait endosser le rôle du serrurier qui ferait céder ma cage et qui me libérerait. J'étais enfermée dans des ressentis, des doutes qui me suivaient partout. J'étais perdue. Qui était Téonard Roser à ses yeux ? Son frère de cœur ? Son bon ami ? Son violent plaisir ? Sa raison d'être ou sa bouffée d'oxygène dans les moments les plus obscurs. Je sentis ses bras se dénouer de ma taille et je me décollais de son corps en poussant un petit grognement de mécontentement, en priant tout bas qu'il ne l'ait pas entendu.

Il fallait pas. Il fallait pas se poser de questions. Il fallait pas penser à après. Il fallait pas tout gâcher. Il fallait pas... Je souris au jeune homme. Chassant toutes les pensées parasites. Ses doigts dans les miens. Je ne voulais plus le quitter.
    - J'en était sûr, que t'étais une petite nature !
    -Petite nature, moi ? Mais tu ne t'es pas regardé, coco !

Je lui fit une petite grimace en rigolant doucement. Nous marchâmes main dans la main quelques pas plus loin avant qu'il se poste devant moi avec un sourire malin sur le visage.
    - J'ai pas envie de briser le moment, tu vois. Alors je préfère pas qu'on rentre au château, ce s'rait vraiment triste.. alors..

Je lui souris doucement. Serait-ce une déclaration ? Il se tourna et se retourna, cherchant sûrement un endroit vers où se diriger et je suivais son regard. Pré-au-lard. Cabane hurlante. Très bon choix.
    - Est-ce que j'te manquerais déjà ? Tu sais, je pourrais le comprendre après tout. N'as-tu pas dis que j'étais a-doooo-rable ?

Petite moue provocatrice. Mais c'est vrai que moi non plus je ne voulais pas le quitter. Je n'avais pas envie de rentrer au château alors que mon ventre criait famine mais pour rester un petit moment dans la maison hantée avec Téo. C'était intéressant et je ne pouvais pas refuser. Et puis surtout avec ses grands yeux bleus qui m'empêchaient de penser correctement. Je ne pus m’empêcher de rire doucement devant le regard que m’avait lancé mon interlocuteur.
    - J'ai envie de rester avec toi. La Cabane Hurlante est notre prochaine destination ? Je vous suis mon commandement. En route pour de nouvelles aventures.

Je reprenais mon sérieux. J'avais le mérite d'être claire. Lâcher un petit rire aurait pu casser ce petit moment spécial entre nous. Les choses avaient été différentes aujourd'hui. Pas vraiment de petites prises de têtes amicales mais surtout beaucoup de moment assez intimes. C'est vrai il fallait le reconnaître.

Je resserrai ses doigts dans les miens. Je tirais parfois les ficelles de notre pièce de théâtre. Mais il aurait très bien pu me prendre au dépourvu et faire ce qu'il aurait voulu de moi, tout de suite, maintenant. C'était notre jeu. Notre jeu idiot qui voulait ça. Personne n'avait vraiment le beau rôle, tous les coups étaient permis. Même les trucs les plus tordus qu'ils soient, comme embrasser quelqu'un sans raison précise. Juste parce qu'on en avait envie, ce n'était pas vraiment une bonne explication. Surtout quand on ne savait rien de la personne qu'on embrassait. J'avais raison non ? Je ne savais rien du passé de mon camarade. Je ne savais pas si des rêves ou des flashs le hantaient aussi. Je ne savais pas qui il fréquentait, si il avait des ennemis. Des trucs sans importances mais que j'aurais aimé savoir, j'aurais adoré le connaître plus. Sa couleur préféré. Son animal préféré. Son patronus. Pour le connaître sur le bout des doigts comme qui dirait.

J'avançais, la tête un peu ailleurs. Sans vraiment de réflexions précises. Je ne pensais pas. Je savourais le moment présent. Avec le charmant gryffondor. Je repensais au baiser encore une fois. Ses lèvres sur les siennes. Leurs corps brûlants l'un contre l'autre. Du moins le sien. Puisque son cœur avait fait beaucoup d'explosion dans son être. J'avais encore l'impression que... J'avais encore envie de l'embrasser. Encore plus fougueusement que tout à l'heure. J'en avais besoin. Téo devenait-il si vital à ma survie ?

1600 mots.


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G. Téonard Rosier
G. Téonard Rosier
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MessageSujet: Re: TEO ✖ we're gonna lose control. [TERMINÉ]   TEO ✖ we're gonna lose control. [TERMINÉ] - Page 2 EmptyMer 12 Oct - 11:48

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Elle ne m'avait pas répondu, laissant ma débilité parler d'elle-même; laissant ma gêne prendre le pas sur tout autre sentiment. Mais avec elle, je savais jamais c'était quel sentiment; le vrai, je veux dire. Évidemment, je l'aimais. Je ne savais pas trop comment, mais je l'aimais; à vrai dire, avec quiconque, je ne savais jamais comment. Je savais juste certaines choses; mais je n'avais jamais connaissance du détail, comme si la science infuse était réservée à la classe supérieure, pas la mienne bien évidemment. J'aurais bien aimé avoir réponses à mes questions, pouvoir me dire que c'était comme ça; que ça entrait dans telle ou telle case. Mais je n'y arrivais pas. J'y arrivais jamais. Des fois, je me demandais pourquoi je ne profitais pas de ma seule richesse : mes amis. Je veux dire, j'en avais une ribambelle (ou non) – après tout, six ans d'études, ça paie. Je les aimais tous, différemment en je ne sais quoi, mais c'était de l'amour, de l'amitié, de l'affection; je sais pas. En tout cas, c'était pas ce que je ressentais pour Jaymes. Jaymes, j'avais toutes mes pensées concentrées vers elle; mais ça, c'était peut-être parce qu'elle était la seule personne présente à la ronde. Oui, disons. On avait qu'à dire que c'était ça; pas autre chose, un truc plus fort, plus.. plus. J'aimais pas les sentiments trop forts; ce qui vous font envie de faire des trucs idiots. Moi, la liste des trucs idiots que j'avais fait était longue; alors, des fois, j'espérais effacer au blanc ces conneries. Impossible. Ce qui est fait est fait. Ce baiser était fait; ce baiser était scellé. Il était trop vrai, trop sincère, trop trop pour être n'importe quoi, juste une petit truc de rien du tout. Il comptait trop, je veux dire. C'était idiot, de s'attacher à un acte si dérisoire. Juste deux paires de lèvres et paf, tout partait en vrille dans mon cœur, dans ma tête, dans mon corps. C'était idiot. Putain, Téo, t'étais si idiot.. Alors qu'on se jugeait, alors qu'on attendait un truc l'un de l'autre, elle a posé sa main sur ma joue, presque ultimement, et j'ai senti mon sang faire des tours supplémentaires, et oui, encore, dans mes veines. C'était.. intense, encore une fois. Je me comportais étrangement avec elle, d'après moi. J'ai resserré mon emprise sur sa taille. En cet instant précis, quoiqu'éphémère, j'ai eu envie de l'embrasser encore une fois, juste pour voir sa réaction, juste pour comprendre pourquoi. Pourquoi elle m'avait embrassé; pourquoi j'en avais eu envie aussi; et pourquoi j'avais adoré ça. Un fruit interdit. Réellement. J'avais pas le droit. C'était contre-nature. Improbable. Impossible. Immoral. Et pourtant j'étais là, à savourer le fantôme du goût de ses lèvres sur les miennes. Finalement, elle a baissé son beau regard bleu, alors que je consultais sa tête avec fièvre, presque avec obstination. Elle était belle. A chaque fois, j'avais l'impression de la redécouvrir; et à chaque fois, j'en étais si surpris. Je me le répétais toujours; mais j'arrivais jamais à lui dire, pur égoïsme ou encore pure fierté. Elle était embarrassée; et je dois dire que sur mes joues aussi on aurait pu faire griller deux steaks, et bien à point. On était si proche. Pourtant, j'avais l'impression que des lieues et des lieues nous séparait; que tout nous séparait. Une Serpentarde, un Gryffondor; et par n'importe lesquels : Hexington et Rosier. Ça avait l'air aussi fou que cela ? Pour moi, ça semblait naturel; comme si cela devait arriver. C'était ça, le destin dont je rêvais souvent ? « Téo... » mon nom, une plainte légère sortant de ses lèvres. C'est là que j'ai ressenti la drogue opérer. Moi, en vrai camé, j'ai voulu l'embrasser, encore, pour un long moment, pour toujours peut-être. C'était triste, de se dire qu'une vague attirance se mutait en.. se mutait en ça. J'avais jamais les mots, jamais les bons. Alors... alors j'ai dit la première chose qui m'est passée par l'esprit. Son nom. Juste ça. Avec cet accent immonde, dont je me rendais compte, et qui sonnait tout le temps faux à mes oreilles. « Jaymes ? » C'était nul. Ça ne sonnait pas une plainte, plutôt comme un état; genre, une déclaration; une interrogation immense, joueuse et tout à fait provocatrice. Juste pour l'embêter. J'avais bien le droit, non ? Ça avait toujours été comme ça. On passait toujours des embrassades aux conneries; des moments agréables aux piques un peu fourbes. Juste pour se rappeler que ce n'était qu'un jeu. Rien d'autre. Alors pourquoi, en cet instant précis, je n'avais plus envie de jouer ? Avec un petit sourire en coin. Composé juste pour elle. Qu'est-ce que je faisais ? Aucune idée. L'endroit où je mettais les pieds ? Oh, si seulement je le savais. J'imagine que c'est la magie de la chose; ce qui fait que la vie mérite d'être vécue. C'était un peu bête, de se rendre compte que la magie existe seulement maintenant. Dans tous les instants, avec Jaymes du moins, il y en a; me transportant vers des sentiments que j'imaginais jusque là déjà conquis. Pff. Je deviens romantique. Ça, en revanche, c'était plutôt un effet négatif de la présence de Jaymes. Et le moment où on se détache, le moment où on redevient Rosier Téonard et Hexington Jaymes, les deux pôles, les deux faux ennemis. Rien de plus. Jamais rien de plus.

J'avais l'impression que ma connerie, encore une fois, nous écartait du plus important : ce qui venait de se passer. Un truc énorme, qui aurait dû être trop gros pour être oublié. Marqué au fer rouge. Jaymes aurait pu écrire son prénom, me tatouer de ses lettres, sur le bras que je n'aurais bronché. Comment aurais-je pu ? L'univers, mon univers arrêtait de tourner, quand elle me regardait dans les yeux; je sentais encore ses lèvres contre les miennes, mes lèvres contre les siennes, dansant comme jamais; ses mains dans ma nuque, ces mêmes mains qui me provoquaient mille frissons, rien qu'en y repensant. Pourquoi est-ce que j'avais pas prolongé la chose ? Pourquoi est-ce que je n'était pas venu quérir un dernier baiser – juste un ? Ça commençait vraiment à me taper sur le système, là. Je pigeais que dalle. Bon. Je posais un tabou sur ces pensées, sur cette événement, sur cette journée; sur la Jaymes d'aujourd'hui, globalement. Faire comme si rien ne s'était passé. C'était dur de jouer. Mais valait mieux. On déconnait. On jouait. C'était tout. Rien de plus, rien de plus, rien de plus. J'avais pas le droit de croire le contraire, songeais-je avec le fantôme d'une grimace sur le visage, ce serait pire que tout. « Petite nature, moi ? Mais tu ne t'es pas regardé, coco ! » Sa remarque a été accueillie par une moue dubitative, suivie par un regard haut-bas bas-haut critique. Elle était plus petite, plus fine, plus jeune.. mais elle tremblait moins, c'est vrai. Après tout, elle avait mon (très) léger blazer sur les épaules. Même si je sentais déjà un bon rhume venir, je ne regrettais pas de lui avoir donné ma veste. Y'avait pire, comme geste pourri. Légèreté factice ? « C'est ça, ouais. Tu trembles comme une jeune biche, ma vieille ! » Elle avait rien d'une biche. Plutôt une gazelle. Une (très) jolie et (très) fourbe gazelle. J'ai ri doucement, à demi-ton pour éviter d'attirer l'attention. Il n'y avait personne, pourtant. Les gens brillaient par leur absence. Ils étaient sans doute déjà dans le château, en voyant le temps se lever, et devaient bien se sentir bien près de grosses et chaudes cheminées. J'avais rien à leur envier. « Est-ce que j'te manquerais déjà ? Tu sais, je pourrais le comprendre après tout. N'as-tu pas dis que j'étais a-doooo-rable ? » Car ça, c'était sans doute la chose la plus fourbe que je n'ai jamais entendu – à ce jour – de sa bouche. Si bien que j'ai failli en bouder, avec une petite moue blessée alors qu'elle me provoquait. Elle avait pas le droit de ressortir ce que je disais ainsi ! Ce n'était pas.. ce n'était pas juste ! « Je t'en prie ! Je voulais juste te faire plaisir. » On t'a déjà dit que tu mentais très mal, Téo ? J'ai haussé les épaules nonchalamment. C'était idiot, puéril et peut-être méchant mais bon. Elle l'avait cherché ! J'ai serré ses doigts, comme pour essayer de me faire pardonner. Il aurait pas fallu qu'elle se vexe. Je crois que ça aurait été un peu comme la cerise sur le gâteau. « J'ai envie de rester avec toi. La Cabane Hurlante est notre prochaine destination ? Je vous suis mon commandement. En route pour de nouvelles aventures. » Mon visage s'est éclairci gaiement, sans que je trouve quelque chose à redire, serrant simplement sa main un peu dans la mienne. Enfin, simplement.. plus rien ne l'était. Rien n'était jamais simple, dans chaque relation; ainsi, il faudrait dire que j'ai serré sa main avec normalité, comme si il ne s'était rien passé. Un gros mensonge. Car je sentais encore mon cœur battre à tout rompre dans ma poitrine. Pa-thé-tique. Tout simplement. Mon être criait ce mot; j'étais aussi pathétique qu'une fillette qui avait voulu s'habiller comme sa mère. Mais j'avais pas envie d'arrêter. J'ai regardé Jaymes du coin de l'œil. J'allais l'arrêter, juste pour dire une connerie qui me passait dans la tête à ce moment, quand le cri a résonné. « ROSIER ! » J'ai sursauté méchamment, lâchant très vite la main de la Serpentarde pour trouver un visage pâle vers Clyde qui arrivait, l'air énervé. De pâle je suis passé à rouge, puis à cramoisi avant de rester rose, alors qu'il s'approchait avec sa grosse démarche d'armoire à glace. Oh mon dieu. « Rosier ! T'as complètement faux ! T'es vraiment le dernier des imbéciles. Franchement. T'abuses. Ramène ta fraise ! Faut que tu bosses sur ton schéma, que je le recopie. ROSIER ! » cria-t-il, en voyant que je glissais un regard désolé vers Jaymes. Paralysé. De pathétique, j'étais passé à paralysé. « Euh.. euh, ouais. Bien sûr. Normal. Ça roule. j'ai dit d'un air penaud. J'aurais jamais dû lui donner mon premier devoir, en quatrième année. Il croyait trop avec cette emprise sur moi. Bon, ok. Il avait une putain d'emprise sur moi; mais en même temps, il faisait trois têtes de plus que ma merveilleuse personne. Il a tourné les talons d'un air exaspéré, alors que je lui suivais de ma démarche vaguement chaloupée. « Attends, j'ai oublié ma veste.. » Il a levé les yeux au ciel, consultant sa montre d'un air agacé. « Dépêche toi ! J't'attends à la salle commune ! » Et il est parti dans un froissement de cape de sorcier. J'ai couru comme un dératé jusqu'à Jaymes, qui était là. Je l'ai regardée dans les yeux. Je l'ai embrassé furtivement, légèrement; mais je l'ai fait. J'ai souri en coin, avant de lui embrasser la joue sans arrière pensée. « Désolé pour tout. Et puis, désolé aussi pour ça. J'avais juste envie. » Et sur ces mots tout à fait philosophiques et très clichés, j'ai couru comme un dératé jusqu'à la salle commune des Gryffondors, où la Bête m'attendait. Qu'est-ce qui faut pas faire pour une fille...
« I had to find you, tell you I need you,
tell you I'll set you apart.
Tell me your secrets and ask me your questions,
oh, let's go back to the start. »


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