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 Le meilleur ami, ou la meilleure amie, c'est l'amour sans souffrance. #TERMINE [Téo]

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Isidora K. O'connell
Isidora K. O'connell

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MessageSujet: Le meilleur ami, ou la meilleure amie, c'est l'amour sans souffrance. #TERMINE [Téo]   Le meilleur ami, ou la meilleure amie, c'est l'amour sans souffrance. #TERMINE [Téo] EmptyMar 6 Sep - 15:21


Le meilleur ami, c'est l'amour sans souffrance, sans manque, c'est la complicité sexuelle sans la douloureuse fusion.


Izzie s’avança prudemment devant le portrait de la grosse dame et lui prononça clairement le mot de passe afin de pouvoir pénétrer dans la salle commune des gryffondors. Même si le tableau savait qu’elle ne faisait pas partie de cette maison, elle la laissait quand même passer pour deux raisons. Premièrement, elle avait le mot de passe ce qui signifiait qu’elle ne pouvait se voir refuser l’accès. Deuxièmement, la grosse dame savait très bien qu’Izzie n’avait aucune mauvaise intention en venant dans cette salle commune. Une fois sortie de ce petit couloir, elle émergea directement dans la fameuse salle commune des gryffondors décorée à leurs couleurs. En vérité, elle était semblable à celle des serdaigles sauf que, bien sûr, pour ces derniers, le bleu était la couleur dominante. Se fondant dans la masse, elle parvint sans peine à se retrouver au pied des escaliers qui menaient au dortoir des garçons. Izzie savait qu’elle prenait des risques inconsidérés pour rejoindre son meilleur amie mais c’était précisément ce qui rendait tout cela si excitant. Généralement, elle était la seule à le faire étant donné que seules les filles pouvaient avoir accès aux dortoirs des garçons, l’inverse n’était pas possible. A supposer que Téo puisse pénétrer chez les serdaigle sans se faire remarquer, il ne pourrait de toute façon pas la rejoindre vu que les escaliers se transformeraient immédiatement en toboggan. Ils le savaient maintenant tous les deux étant donné que ça lui était déjà arrivé à leur arrivée à Poudlard. Montant prudemment les escaliers, elle se mouvait telle une panthère afin de ne faire aucun bruit. Une fois arrivée à la porte du dortoir, elle décida de faire un peu de lumière avec sa baguette pour ne pas risquer de chopper dans quelque chose qui aurait pu alerter ses voisins de chambre. « Lumos » souffla-t-elle. Automatiquement, une lumière verte pointa au bout de sa baguette signe que le sort avait réussi. Maintenant éclairée, elle avança plus rapidement histoire d’arriver le plus vite possible à destination. En effet, le lit de son meilleur ami se trouvait tout au bout de la pièce, un peu à l’écart étant donné que la jeune femme venait souvent le rejoindre. Elle ne put retenir un petit rire en remarquant qu’il s’était endormi en l’attendant.

Ni une ni deux, elle s’engouffra sous la couette, meilleur moyen pour elle de ne pas se faire repérer. Afin de le réveiller, elle lui donna un baiser sur les lèvres, comme elle en avait l’habitude. A les voir ainsi, on aurait pu penser qu’ils étaient en couple mais, eux, savaient qu’il n’y avait aucune ambigüité dans cette histoire. Ils couchaient parfois ensemble lorsqu’ils en avaient besoin, se racontaient leur vie mais, en revanche, ils tenaient beaucoup trop à leur liberté pour s’engager de cette manière. De toute façon, lorsque la jeune femme posait les yeux sur Teo, elle voyait son meilleur ami et non un amoureux potentiel. D’ailleurs, le simple fait d’y penser la fit pouffer. Eteignant sa baguette afin de ne pas prendre de risques inutiles, elle attendit qu’il se réveille. Pour s’assurer que l’action soit plus rapide, elle décida de le secouer légèrement. « Hey, réveille toi ! C’est moi, Izzie, tu te souviens ? Ta meilleure amie ! » dit-elle en chuchotant pour que les autres n’entendent pas leur conversation. Elle ne put retenir un petit rire lorsqu’elle le fit émerger petit à petit. Directement, elle lui prit un bras qu’elle passa autour d’elle et se serra plus près de lui. Chuchotant toujours, elle continua sur sa lancée. « J’arrive pas à dormir. Je repense sans cesse à toute cette histoire avec mon père et j’me demande si tout ça en vaut la peine » En vérité, elle parlait toujours de cette même vieille histoire. Abandonnée par son père lorsqu’elle était bébé, elle s’était toujours imaginée qu’il était mort jusqu’à ce que, sa mère, sur son lit de mort, lui écrive une lettre pour lui dire le contraire. En fait, il était resté en Russie, avec sa famille, les laissant toutes les deux dans le pétrin. Au lieu de se réjouir qu’il soit vivant, elle se mit alors à le détester de tout son être. Cependant, lorsque sa demi sœur, Czarina quitta Durmstrang pour Poudlard, cette année, elle s’était trouvée une nouvelle victime beaucoup plus facile à avoir. Depuis qu’elle l’avait aperçue, elle s’était mise en tête de lui pourrir la vie, tout cela parce qu’elle était jalouse que son père lui ait donné plus d’attention qu’à elle. En lui demandant ça, elle voulait savoir ce que Téo en pensait étant donné qu’elle écoutait toujours son avis. Mais, peu importe ce qu’il pourrait dire, intérieurement, elle savait qu’elle avait déjà pris sa décision concernant cette affaire. Elle espérait simplement qu’il réagisse de la manière qu’elle espérait.


Dernière édition par Isidora K. O'connell le Sam 17 Sep - 17:48, édité 1 fois
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G. Téonard Rosier
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MessageSujet: Re: Le meilleur ami, ou la meilleure amie, c'est l'amour sans souffrance. #TERMINE [Téo]   Le meilleur ami, ou la meilleure amie, c'est l'amour sans souffrance. #TERMINE [Téo] EmptyMar 6 Sep - 17:36


Elle arrive, elle arrive, elle arrive. Téonard se répétait laconiquement ces mots, allongés sous sa couette, ses yeux clignotants pour éviter de se fermer définitivement. Ils regardaient par la fenêtre, alors qu'à côté de lui ronflait galamment Nolhan. Ah, Nolhan. Téo sourit, avant de tirer définitivement le rideau de la petite fenêtre. Il trouvait le réchaud vraiment loin de son lit, en cet instant, et se roula en boule dans ses draps. Elle arrive, Téo, elle arrive ! Il avait vraiment hâte de voir Izzie. Il n'avait rien de spécial à raconter, comme d'habitude, mais il adorait la voir. C'était sa meilleure amie. Oh, vous me direz, Nolhan et Proserpine l'étaient aussi; mais aux yeux de Téo, ce n'était pas la même chose. Nolhan et Proserpine, c'était eux, comme un frère ou une petite sœur; une idée du genre. Izzie, c'était sa meilleure amie (parfois doublée d'une sex-friend (c'était un mot à la mode moldue et il adorait ce mot, le Téo)). Finalement, un à un, ses muscles se détendirent. Il n'avait qu'à mettre ça sur le compte de l'obscurité. Puis il avait dû assister au cours de Botanique le plus ennuyant et le plus long de sa vie - sans pouvoir dormir, vous imaginez ?! En même temps, je vous vois bien dormir sur des pots de fleurs, quoi. Ce n'est pas très confortable. Téonard avait donc très sommeil. Pourtant, elle arrivait. Il se devait d'être réveillé (sinon, ça craignait un peu). Mais finalement, doucement, il se glissa dans les bras soyeux de Morphée, ou du moins, sur le bout des doigts de la divinité. Comatant un peu, il commença à faire quelques rêves réveillés tout à fait loufoques. Après l'heure de botanique, il avait enchaîné par deux de potions. Il sentait encore cette fumée âcre et horrible lui flotter dans les narines, comme si l'odeur s'était incorporé jusqu'à ses pores de narines (ce qui n'était vraiment pas cool) et elle ne semblait pas vouloir fleurer ailleurs, cette odeur. Ouais. Il dormait.

Il était entre deux mondes, son esprit et puis son lit. Il sentit contre ses paupières la lumière verte, agaçante, trop lumineuse alors que le dortoir était plongé dans les ronflements et puis le noir. Le soleil était tombé depuis longtemps mais Téonard savait qu'elle viendrait. Là, il n'y pensait qu'un tout petit peu. Un touuuut petit peu; de quoi remuer vaguement quand il sentit le corps chaud se presser contre le sien. Il a senti, ensuite, les lèvres sur les siennes, les effleurant, les touchant les agaçant. Le sourire est venu, automatique. C'était un peu idiot à dire mais il pouvait reconnaître ses lèvres. Toujours. Izzie. Elle était venue. Elle l'avait dit, dans ce petit billet passé après le cours de Métamorphose. Comme souvent, Téonard faillit se rendormir instantanément, vaguement amusé par la chose mais bien vite rattrapé par la fatigue. Isidora ne semblait pas d'accord et commença à le secouer sans douceur, jusqu'à ce qu'il grogne dans un exemple parfait de sérénité. « Hey, réveille toi ! C’est moi, Izzie, tu te souviens ? Ta meilleure amie ! » chuchota-t-elle furieusement, avant de se serrer contre lui et de passer un de ses bras, à lui, autour d'elle. Il acheva d'émerger, revenant à peu près entier parmi les vivants et la serra volontiers contre son corps. Il bailla à s'en décrocher la mâchoire, en embrassant le crâne de son amie. C'est vrai qu'il n'arrêtait pas de se plaindre d'avoir froid. Mais là, par exemple, il était uniquement vêtu d'un caleçon (la vraie histoire : il avait oublié son pyjama et il savait que son père ne lui enverrait pas) et cette situation aurait sans doute dérangé n'importe quel garçon. Pas Téo. Téo était bien loin de cela. Isidora était sa meilleure amie, la jeune femme qui avait certes visité ses draps - par forcément innocemment - mais jamais avec plus que de la solitude. Pas de sentiments, amoureux du moins. Elle vivait sa vie, il vivait sa vie et ça convenait parfaitement à tout le monde.

« J’arrive pas à dormir. Je repense sans cesse à toute cette histoire avec mon père et j’me demande si tout ça en vaut la peine » Téonard acheva de se réveiller, prononçant un " hm " qui n'avait rien de bien poli. Toutefois, Isidora le connaissait. Elle devait savoir qu'il avait besoin de temps pour émerger tout à fait. Il réfléchit longuement à la situation. C'était elle la Serdaigle, oui, mais elle lui demandait son avis - ce qu'il trouvait vraiment gentil de sa part mais s'il savait parfaitement qu'elle avait déjà pris sa propre décision. « J'imagine que tout le monde a une bonne raison pour faire certaines choses. » fit-il d'un ton évasif avant d'enfoncer son nez dans les cheveux de l'aigle. « Tout ça en vaut la peine... tout ça, c'est quoi ? » murmura-t-il, encore dans les vapes.

Spoiler:


Dernière édition par G. Téonard Rosier le Mer 7 Sep - 17:19, édité 2 fois
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Isidora K. O'connell
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MessageSujet: Re: Le meilleur ami, ou la meilleure amie, c'est l'amour sans souffrance. #TERMINE [Téo]   Le meilleur ami, ou la meilleure amie, c'est l'amour sans souffrance. #TERMINE [Téo] EmptyMar 6 Sep - 19:29


Le meilleur ami, c'est l'amour sans souffrance, sans manque, c'est la complicité sexuelle sans la douloureuse fusion.


La réponse de Téo se fit légèrement attendre mais cela n’inquiéta pas Izzie pour un sou. Elle connaissait son meilleur ami et savait que, lorsqu’il dormait, il lui fallait toujours un temps fou pour revenir dans la réalité. Profitant de ces quelques minutes de silence, elle se colla contre lui afin de se réchauffer. En effet, la nuit, les couloirs n’étaient pas chauffés pour la simple et bonne raison que les élèves n’étaient pas censés s’y balader. Malgré qu’elle soit plus vêtue que lui, elle frissonnait toujours. Izzie pensa quelques secondes à la punition monumentale qu’elle recevrait si quelqu’un l’apercevait maintenant. Une serdaigle, dans les dortoirs des gryffondors, dans le lit d’un garçon en plus. Elle préféra chasser cette idée de son esprit. Jamais elle ne se ferait prendre si elle continuait à être aussi discrète de toute façon. Le lit commençait peu à peu à se réchauffer ce qui était plutôt une bonne chose. Oh bien sûr, elle aurait pu utiliser un sort tout simple qui aurait eu le même effet mais elle préférait la chaleur de son meilleur ami à celle, artificielle, d’une baguette magique. Lorsqu’il fut enfin sorti de son sommeil, il participa à la conversation. « J'imagine que tout le monde a une bonne raison pour faire certaines choses. » Izzie se contenta d’acquiescer tout en sachant très bien que la suite allait bientôt venir. A ces simples paroles, elle ne pouvait pas encore évaluer si Téo allait la soutenir ou non dans cette histoire. Attention, la soutenir ne voulait pas dire « participer » mais juste la conseiller ou l’orienter sur les choses à faire et à ne pas faire. Même si Izzie détestait sa demi-sœur, elle ne voulait quand même pas se rabaisser au niveau des serpentards pour arriver à ses fins.

Ne sachant plus vraiment quoi faire, elle s’enfonça dans le matelas d’un air bougon. Etant donné qu’il avait pris tous les oreillers, elle en tira un vers elle, faisant ainsi descendre sa tête d’un étage. Après un petit rire, elle fourra l’oreiller sous son crâne et écouta la suite. « Tout ça en vaut la peine... tout ça, c'est quoi ? » Elle soupira. Elle ne comptait rien lui cacher de son plan de toute manière car Téo était bien la seule personne avec qui elle pouvait complètement être elle-même. « Tout ça du genre, me venger pour lui faire payer l’absence de mon père » dit-elle tout en continuant à chuchoter. Pour la première fois de sa vie, elle réalisa combien son plan pouvait être puéril en le disant à haute voix. Certes, Czarina n’était clairement pas la cible qu’elle voulait atteindre mais quelle importance après tout ? Elle était la princesse des serpentards ce qui voulait bien dire qu’elle avait un mauvais fond non ? Et puis, après tout, même si c’était son père le vrai responsable, sa demi sœur n’était pas non plus complètement innocente. « Elle est tellement détestable. J’ai juste envie de, pour une fois, ne pas être celle qui se fait avoir. Je vais agir avant qu’elle ne le fasse. J’ai appris qu’elle est fiancée à un gars qui, apparemment, lui a promis fidélité. Je pense que si j’arrivais à le faire craquer, ça la toucherait forcément » Encore une fois, en disant tout cela tout haut, Izzie se trouva détestable. Comment pouvait-elle faire cela ? Elle avait toujours été élevée avec des valeurs très nobles et elle les perdait automatiquement lorsqu’il s’agissait de sa demi-sœur. Elle soupira. « Tu dois me trouver horrible mais, même si ce n’était pas ma demi-sœur, il faut avouer qu’elle est exaspérante. Les serpentards se croient supérieurs à tout le monde, comme s’ils dirigeaient cette école, c’est insupportable ! » Réalisant qu’elle monopolisait complètement la conversation, elle s’arrêta et le regarda dans les yeux. Même s’il faisait assez sombre, elle voyait ses prunelles scintiller comme en plein jour. Elle lui sourit et lui caressa les cheveux d’un geste amical. « Tu penses que j’ai pris la bonne décision en me vengeant ? » demanda-t-elle plutôt anxieuse. En effet, la dernière chose qu’elle voulait c’était décevoir Téo. Même si son désir de vengeance la consumait littéralement de l’intérieur, elle pourrait éventuellement revoir sa position s’il n’était pas d’accord avec elle. Eventuellement …

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G. Téonard Rosier
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MessageSujet: Re: Le meilleur ami, ou la meilleure amie, c'est l'amour sans souffrance. #TERMINE [Téo]   Le meilleur ami, ou la meilleure amie, c'est l'amour sans souffrance. #TERMINE [Téo] EmptyMer 7 Sep - 17:14



« Tout ça du genre, me venger pour lui faire payer l’absence de mon père » La phrase sonna comme un glas, achevant de réveiller le brun. C'était absurde. Tout en cette phrase était absurde. Il allait le lui dire, peut-être pas de la même manière, mais il allait le lui dire. Il ne pouvait pas la laisser faire une connerie du genre, un peu énorme. Pour l'instant, il la laissait finir. Il la serra un peu plus contre lui, avec une moue perdue et légèrement désapprobatrice. Il n'avait pas envie qu'Isidora s'attire des problèmes pour si peu – et si débile. Se venger sur la fille parce que le père est absent. Il faut dire que cela avait tout d'une décision vite faite bien faite, genre, on y réfléchit deux secondes, on le fait, on y réfléchit deux secondes, on regrette. Il n'avait pas envie de ça pour sa Isidora. Mais il ne dit rien. « Elle est tellement détestable. J’ai juste envie de, pour une fois, ne pas être celle qui se fait avoir. Je vais agir avant qu’elle ne le fasse. J’ai appris qu’elle est fiancée à un gars qui, apparemment, lui a promis fidélité. Je pense que si j’arrivais à le faire craquer, ça la toucherait forcément » Il n'avait pas envie de réfléchir pour sa meilleure amie mais elle y allait fort, tout de même. Elle était une bleue, non ? Elle était censée prôner la connaissance, la réflexion, l'attention, l'intelligence et la créativité – cette dernière n'avait rien à voir avec cette situation. Téonard fronça les sourcils, après la courte tirade de la brune. Il gigota un peu, attrapa sa baguette sur la table de nuit et ferma d'un sortilège murmuré les rideaux à baldaquins, désormais seul au monde – avec Izzie, tout du moins. Celle-ci soupira. Lui regarda les motifs sur le tissu, les lions qui chassaient les gazelles, parfois bougeant par quelque sortilège qui lui était inconnu.

Il réfléchissait intensément, le front plissé dans un air intelligent qui ne lui seyait pas, avec les cernes qu'il traînait depuis déjà quelques jours. Il caressa doucement le dos de son amie, pensif. « Tu dois me trouver horrible mais, même si ce n’était pas ma demi-sœur, il faut avouer qu’elle est exaspérante. Les serpentards se croient supérieurs à tout le monde, comme s’ils dirigeaient cette école, c’est insupportable ! » Il attendait qu'elle se calme, qu'il puisse en placer une. Enfin non. Depuis longtemps déjà il aurait pu intervenir mais, très humble, il préférait qu'elle parle jusqu'à ce que ces phrase se tarissent. Il ne voulait pas la pousser, ni la forcer. Elle s'arrêterait quand elle voulait. Cela ne le dérangeait pas outre-mesure. Il réfléchit longuement au plan de la Serdaigle, y trouvant mille qualités et mille failles. Elle voulait faire craquer le fiancé.. c'était un peu osé, tout de même. Peut-être qu'Izzie détestait cette demi-sœur venue de nulle part; mais peut-être aussi que c'était sa famille, hein.. Téo ne savait pas comment gérer la situation. Il voulait dire à Izzie qu'elle avait raison; mais ça aurait été une erreur (et si elle s'apportait des ennuis en faisant le plan par sa faute ?). Il voulait dire à Izzie qu'elle avait tort; mais qu'elle serait sa réaction ? Il ne voulait pas se disputer. Pas maintenant. Jamais.

Elle planta ses yeux dans les siens, mélangeant onyx et eau glacée, et cela arracha un sourire au duo. Elle caressa doucement ses cheveux alors qu'il évaluait les possibilités, avec peut-être trop de sérieux. Tout le monde se compliquait tellement la vie.. – lui compris. En même temps, ils étaient tous pire que des adultes : ils étaient des adolescents. L'époque où vous vous faite des amourettes qui semblent vous durer des années – alors qu'elles durent quelques semaines – ou encore des plans alambiqué pour vous venger de votre ennemi de toujours – dont vous avez appris l'existence cinq mois plus tôt. C'était ça. Cela dérangeait parfois Téonard, ce ça. Ils se prenaient trop la tête pour des choses qui n'avaient pas lieu d'être. Ils devaient, je sais pas, rejoindre leurs tables (sauf les Serpentard, eux, ils pouvaient aller se rhabiller), oublier les négativités et faire la fête, non ? Non. Impossible. Il fallait toujours ces animosités. Toujours. Lui-même en avait, hein, mais il ne se considérait jamais comme un exemple. « Tu penses que j’ai pris la bonne décision en me vengeant ? » Il la regarda longuement, ancrant plus profondément ses yeux dans les siens. Il se redressa sur les coudes pour finalement s'asseoir en tailleur face à elle. Il avait l'air maladivement sérieux. Comme si elle lui avait demandé si, oui, il voulait envoyer des ogives nucléaires sur l'URSS. Avec beaucoup d'imagination, Téonard pouvait faire penser à JFK, la mine sérieuse ou grave, la bouche tombante et les yeux profonds. Ses doigts vinrent trouver la peau douce de la joue d'Izzie, caressant la pommette avec douceur et tendresse. Finalement, d'un coup, comme ça, il se détendit et sourit.

Sa main retomba sur la couette dans un petit bruit. Depuis longtemps il avait ensorcelé les rideaux pour qu'aucun bruit n'en filtre et il ne souciait plus vraiment de réveiller Nolhan ou les autres qui partageaient sa chambre. Toujours ce sourire aux lèvres, il regardait toujours Isidora, entre deux eaux, deux avis, deux choix. Il réfléchit. Peut-être que sa vie différerait, après ce choix. Ou peut-être pas. Il n'en savait rien. Il était dans l'époque de l'adolescence; il façonnait son avenir à l'aide de choix et il se demandait si celui-là en était un importante. « Écoute-moi. » Il chercha ses mots et les choisit avec soin. « Si je te dis que je veux tuer ma sœur car elle est la préférée de ma mère, est-ce que tu trouves ça normal ? » Il avait mal choisi son mot. Il ne voulait pas insinuer qu'Isidora était anormale. « Enfin, est-ce que tu trouves ça étrange ? » rajouta-t-il précipitamment, l'air alarmé. Il se calma. « Oui, ça l'est. Tu ne peux blâmer quelqu'un parce que quelqu'un d'autre a fait quelque chose contre toi et pour le premier quelqu'un. Ça veut rien dire. Bon. Tu ne peux pas blâmer.. Ch... Cksa... Czarina parce que ton père s'est tournée vers elle plutôt que vers toi. Elle n'a rien fait de spécial, que je sache : elle est juste née ! Tu comprends, Izzie ? » Il se mordit la lèvre anxieusement. « Après, j'imagine que c'est ton choix. Mais je pense que tu ferais souffrir ton propre sang pour rien, si tu te vengeais de la sorte... » lâcha-t-il du bout des lèvres, décidé à ne plus esquiver ce qu'il pensait.
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Isidora K. O'connell
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MessageSujet: Re: Le meilleur ami, ou la meilleure amie, c'est l'amour sans souffrance. #TERMINE [Téo]   Le meilleur ami, ou la meilleure amie, c'est l'amour sans souffrance. #TERMINE [Téo] EmptySam 10 Sep - 13:27


Le meilleur ami, c'est l'amour sans souffrance, sans manque, c'est la complicité sexuelle sans la douloureuse fusion.


Pour toute réponse, Téo lui caressa la joue avec un sourire bienveillant. Il l’avait laissée parler sans l’interrompre mais, en ce moment, Izzie se demandait si elle avait bien fait de lui raconter tout ça. Certes, elle ne voulait rien lui cacher mais, maintenant, elle redoutait sa réaction. Elle se mordit la lèvre regrettant de s’être trop épanchée. A vrai dire, elle ne se reconnaissait absolument pas dans le plan qu’elle avait échafaudé. Elle qui s’était toujours considérée comme une fille assez mature pour son âge se comportait maintenant en gamine de douze ans. De plus, et pour ne rien arranger, elle pouvait lire le même constat dans les yeux de Téo ce qui la poussa à baisser les yeux. Elle se sentait complètement ridicule d’avoir eu une idée pareille, et encore plus ridicule d’avoir commencé à la réaliser. Cela, elle ne l’avait pas encore avoué à son meilleur ami sans doute trop gênée de le faire. En effet, elle venait lui demander son avis pour une chose qu’elle avait déjà commencé à accomplir. Non, vraiment, elle ne se reconnaissait plus. Elle enfouit son visage entre ses mains comme pour fuir la réalité l’espace de quelques secondes, toutefois, la voix de Téo la tira de sa rêverie. « Si je te dis que je veux tuer ma sœur car elle est la préférée de ma mère, est-ce que tu trouves ça normal ? » Un peu interloquée par de tels propos, elle ne comprit pas directement la comparaison. En effet, pour elle, Czarina ne faisait même pas partie de sa famille. Mais, elle voyait bien où il voulait en venir aussi le laissa-t-elle finir comme il l’avait laissée parler toute à l’heure. En signe d’encouragement, elle hocha la tête comme pour le pousser à aller jusqu’au bout de ses pensées. Rien qu’à cette phrase, elle savait qu’il était contre son idée de vengeance ce qui la mit encore plus mal à l’aise. Elle l’écouta parler jusqu’à ce qu’une phrase vint la frapper telle une massue. « Elle n'a rien fait de spécial, que je sache : elle est juste née ! Tu comprends, Izzie ? » Emportée par sa vengeance et par la haine qui l’aveuglait, elle eut un léger mouvement de recul. Était-il vraiment entrain de défendre sa demi-sœur ? Au nom de leur amitié, elle lui laissa le bénéfice du doute même si cette phrase ne cessait de résonner dans sa tête. Non, jamais il ne ferait une chose pareille. Cependant, même si elle essayait de s’en convaincre, elle ne se rapprocha pas de lui pour autant. Une petite partie d’elle en doutait toujours. « Après, j'imagine que c'est ton choix. Mais je pense que tu ferais souffrir ton propre sang pour rien, si tu te vengeais de la sorte... » Le fait qu’il sous-entende qu’il était contre pour ensuite lui laisser le choix plongea Izzie dans un réel doute. Elle ne savait vraiment plus quoi faire. Elle savait que la vengeance était inutile même si une partie d’elle n’aspirait qu’à ça. Se laissant aller après être restée forte face à cette histoire durant des semaines, elle se mit à pleurer discrètement. Si se venger signifiait perdre l’estime de l’homme qui comptait le plus pour elle, cela ne servait à rien. Elle n’avait qu’à tout arrêter mais, cela, elle en était incapable. Il était trop tard.

Izzie finit par se calmer et par reprendre la parole tant bien que mal. La révélation qu’elle avait à lui faire était encore plus dure que toute ce qu’elle venait de lui confier. Elle ne savait pas comment il allait réagir mais elle espérait vraiment que ses conseils soient précieux. Laissant un petit silence s’installer entre eux, elle inspira profondément et lui raconta ce qu’elle avait fait. Elle ne put s’empêcher de soupirer avant sa révélation. « Je me rends compte que tu as raison mais le problème c’est que j’ai déjà commencé à parler à son fiancé » Elle fit une pause regardant avec anxiété toutes les informations qu’elle pouvait récolter dans le regard de Téo mais poursuivit néanmoins son histoire. « Et même si c’est un serpentard, je dois dire qu’une part de moi l’apprécie plus qu’il ne faudrait » Elle laissa tomber ses paroles et un lourd silence suivit. Elle ne voulait pas dire qu’elle était entrain de tomber amoureuse du fiancé de sa demi-sœur car ce n’était absolument pas le cas mais, disons, qu’une part d’elle aurait bien aimé le percer à jour. Attention, pas pour faire du mal à Czarina, juste parce qu’elle voyait quelque chose en lui, quelque chose qu’elle appréciait malgré ses airs de serpent. Elle s’entassa encore plus dans ses oreillers tout en se frappant le front avec la paume de sa main. « Je viens de me rendre compte que je me suis mise dans une sale situation » se dit-elle pour elle-même. Cependant, elle se tourna rapidement vers Téo tout en le regardant avec appréhension. « J’espère que tu ne m’en veux pas de t’avoir caché ça. J’étais tellement mal, je ne savais pas quoi faire et je ne voulais pas t’embêter avec mes histoires, une fois de plus. J’ai agi sans réfléchir mais j’aurais dû te demander des conseils avant car tu m’as été d’une aide précieuse … Je m’en veux tellement et, maintenant, je ne sais pas comment réparer tout ça » Elle soupira pour la énième fois de la soirée. Ses problèmes étaient littéralement entrain de la ronger. Elle ne cessait de se repasser certaines images en tête et finit par réaliser que la meilleure solution était peut-être d’aller parler à sa demi-sœur. Elle émit cette suggestion tout haut. « Je devrais peut-être avoir une conversation avec elle. Pour essayer de la connaître, peut-être qu’elle n’est pas si méchante après tout » dit Izzie sans aucune conviction. En effet, elle se demandait comment la princesse des serpentards pouvait être une gentille fille mais, après tout, peut-être ferait elle une exception avec Izzie. La brunette retrouva le sourire. Oui, le fait d’aller parler plutôt que d’agir lui ressemblait beaucoup plus.

Comme si ses problèmes s’étaient envolés, elle redevint beaucoup plus joyeuse et pimpante, comme elle en avait l’habitude. Beaucoup plus taquine, elle se rapprocha à nouveau de son meilleur ami et lui caressa le torse avec tendresse. « Je suis tellement contente que tu sois là » Izzie n’était pas réellement une pro en ce qui concernait les déclarations mais, avec Téo, c’était l’exception qui confirmait la règle. Elle manifestait souvent à haute voix le bonheur qu’elle avait d’entretenir une relation comme celle là avec lui. Une relation faite de confidences, de sexe, de complicité, d’amusement et sans jalousie était tout simplement quelque chose de très rare dont Izzie appréciait la valeur. Plusieurs fois, elle s’était prise à songer avec tristesse à ce qui se passerait lorsqu’il se trouverait une copine sérieuse mais, bien vite, elle avait réalisé qu’elle serait enchantée pour lui. Du moment qu’il était heureux, rien d’autre n’avait d’importance. Izzie avait maintenant son visage à quelques centimètres du sien, le sourire aux lèvres. Elle grimpa sur lui et l’embrassa plusieurs fois sur la joue. Elle s’adressa à lui avec un air joueur. « Et toi, tu n’as rien à me raconter ? » demanda-t-elle avec un air curieux. En vérité, elle voulait oublier toute cette histoire avec Czarina pour passer une bonne soirée avec Téo loin de ses problèmes.
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G. Téonard Rosier
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MessageSujet: Re: Le meilleur ami, ou la meilleure amie, c'est l'amour sans souffrance. #TERMINE [Téo]   Le meilleur ami, ou la meilleure amie, c'est l'amour sans souffrance. #TERMINE [Téo] EmptyDim 11 Sep - 8:01


Téonard était un peu gêné. En fait, il avait vu les larmes perler mais il ne savait pas trop comment réagir – comme dans beaucoup de situations. Il posa une main qui se voulait réconfortante sur l'épaule de la Serdaigle, incroyablement confus. Il ne se souvenait pas avoir vu Isidora pleurer souvent – ou pleurer tout court, d'ailleurs. Il se maudit intérieurement, se demandant si un ami devait, un, encourager ou deux, guider vers ce qui lui paraissait être le bon choix. La bleue se calma rapidement, alors que Téo se tordait anxieusement les mains. Un long silence, gênant, lourd, horrible; comme si le brun attendait une sentence quelconque. D'un côté, il avait l'impression d'avoir fait quelque chose de mal. Après tout, il l'avait poussée aux larmes. D'un autre côté, il pensait que c'était, d'une certaine manière et d'un certain angle, une bonne chose. Il n'avait pas envie que son amie se retrouve au milieu d'un conflit idiot, avec et contre tous et surtout contre la princesse des serpentards ! C'était bien le dernier des désirs de notre pauvre Gryffondor. « Je me rends compte que tu as raison mais le problème c’est que j’ai déjà commencé à parler à son fiancé » Elle semblait chercher quelque chose dans les yeux de Téonard. Celui-ci était plutôt amusé. En fait, cela ne l'étonnait même pas. Il savait qu'Izzie ne faisait jamais les choses à moitié.. « Et même si c’est un serpentard, je dois dire qu’une part de moi l’apprécie plus qu’il ne faudrait » Silence. Plus long, cette fois. Téonard interpréta très mal la chose. Oui, il pensait qu'elle s'était entichée d'une Serpentard, le fiancé de sa demi-sœur, de surcroît.

Son esprit commença à accélérer et, de fil en aiguille, il crut comprendre qu'elle essayait de lui piquer son fiancé. Au début, pensait-il, elle voulait juste la faire souffrir. Par la suite, c'était une histoire de sentiments. Téonard ouvrait des yeux ronds, alors qu'une ligne soucieuse barrait son front. Il lui arrivait souvent d'être emporté par son imagination mais, très vite, il reposait les pieds sur terre. Là, ce n'était pas le cas. Il croyait sincèrement cette version alambiquée qu'il avait élaborée en deux secondes. Grognement, léger, imperceptible. « Je viens de me rendre compte que je me suis mise dans une sale situation » marmonna-t-elle mais Rosier l'entendit très bien, hochant la tête avec un air hésitant. Toujours plongé dans son imagination, ce jeune garçon. Elle le regardait avec une sorte d'appréhension, comme si elle avait peur de sa réaction. Téo ne pensait pas pouvoir se froisser avec Izzie. Ou sinon, juste deux minutes, à peine, le temps de s'excuser. Elle n'avait pas besoin de le regarder ainsi. « J’espère que tu ne m’en veux pas de t’avoir caché ça. J’étais tellement mal, je ne savais pas quoi faire et je ne voulais pas t’embêter avec mes histoires, une fois de plus. J’ai agi sans réfléchir mais j’aurais dû te demander des conseils avant car tu m’as été d’une aide précieuse … Je m’en veux tellement et, maintenant, je ne sais pas comment réparer tout ça » Elle soupira, et un sourire pâle naquit sur les lèvres du brun. Au moins souhaitait-elle réparer tout cela..

Il la regardait d'un œil attentif, compréhensif. Généralement, Téonard n'était attentif à personne; enfin, à part les filles qu'il souhaitait intéresser. Compréhensif, oui, des fois; lorsque les gens avaient besoin de quelqu'un à qui parler. Il était comme ça avec Izzie pour une raison qui différait totalement : c'était sa meilleure amie. Il aurait aimé lui dire comment faire mais là, il n'avait plus d'imagination. Plus vraiment. Dans sa tête, le Serdaigle était amoureuse du fiancé de Czarina, ce qui était irréparable, techniquement, sauf si elle tombait amoureuse de quelqu'un d'autre. Réflexion. Toujours ce pli soucieux sur le front. Toujours cet air fermé, genre « je réfléchis ». « Je devrais peut-être avoir une conversation avec elle. Pour essayer de la connaître, peut-être qu’elle n’est pas si méchante après tout » dit-elle, le sauvant de sa réflexion. Il la regarda dans les yeux, mêlant sans peur l'onyx et l'océan. Elle n'avait pas l'air super convaincue, très sceptique et pas très enthousiaste mais c'était un début. « Tu n'as pas l'air d'y croire. Malgré tout, il ne faut pas perdre espoir et là, des choses merveilleuses se passent » fit-il, d'un ton qui se voulait sage et hautement intelligent. Résultat : il s'exprima avec un air pompeux et fier, avec néanmoins un sourire débile aux lèvres. Il vit que son Izzie aussi souriait, et ça suffisait. Il n'avait pas aimé l'épisode des larmes alors la voir sourire le réconfortait, lui donnait comme un baume au cœur. Un joli petit baume qui le confortait dans l'idée qu'il était apprécié, voire intégré, avec des gens qui s'avéraient simples, leurs problèmes résolus.

Comme si un poids s'envolaient de ses épaules, elle souriait toujours plus largement, comme si elle oubliait pour le moment les Serpentards, les amours et puis tout le reste. Téonard s'efforça de rester dans l'instant présent, pas de s'imaginer d'autres scénarios impossibles sur la vie amoureuse de la Serdaigle. « Je suis tellement contente que tu sois là » Elle avait posé une main tendre sur son torse, ce qui lui arracha un petit frisson accompagné d'un sourire effacé. Étant donné qu'il était torse nu, on pourrait dire que c'était une situation gênante. Pas du tout, en fait. C'était presque une situation.. naturelle. C'en était presque étrange. Téonard s'imaginait sa vie d'adulte, parfois. Mais il ne la voyait jamais comme ça. Il la voyait complexe, sombre, plutôt triste et morne. Avec un boulot ennuyante, une femme hypocrite et des enfants insupportables. Avec tristesse, il pensait qu'il ne reverrait jamais Isidora, Nolhan, Proserpine, d'autres, ces yeux, ses yeux. Ou, plus dans un avenir proche, il s'imaginait que tout changeait, dont lui, et qu'il ne pourrait pas avoir cette relation complice et simple avec son Izzie. Elle, si elle partait avec le fiancé de la princesse des Serpentard, elle serait contente, au moins. Pff, Téonard aurait bien aimé tomber amoureux de la fiancé du prince x maison. Elle lui grimpa dessus, lui faisant produire un gloussement incontrôlable – et largement ridicule – et lui embrassa la joue à plusieurs reprises, alors qu'il avait ce petit sourire désabusé sur les lèvres et qu'il l'enserrait pour la tenir proche de lui. « J'suis tellement content que tu sois là. » lâcha-t-il au creux de son oreille, avant de lui embrasser à son tour la joue avec tout cette simplicité qui, parfois, le prenait.

« Et toi, tu n’as rien à me raconter ? » Il haussa les épaules. En temps normal, avec des gens normaux, dans un endroit normal, Téonard aurait haussé les épaules et aurait dit « c'est une longue histoire » par pure flemme de tout raconter. Mais non. Isidora n'était pas normale, aux yeux du brun. « Non, pas vraiment. Enfin, pas quelque chose d'aussi intéressant. » rajouta-t-il, après quelques secondes de réflexion. « Tu sais.. commença-t-il d'un ton hésitant, perdu dans ses pensées. Téonard n'hésitait jamais à parler à Isidora. .. je t'avais raconté cette histoire de vie antérieure. Comme quoi j'avais croisé cette fille, là, qui correspondait au grand amour de mon.. de mon autre moi ? – il semblait interroger Izzie du regard quant à l'emploi du terme – et bien.. je n'arrive pas à la retrouver ! C'est dingue, non ? On est dans une école où tout le monde se connaît et je suis pas foutu de trouver quelqu'un. J'ai l'impression que cette fille est importante mais d'un autre côté, j'ai un peu peur du pourquoi du comment. Imagine que je sois obligé de l'aimer que genre.. c'est mon âme-sœur ! – Téo en était persuadé mais ne l'avait dit à personne – C'est trop horrible ! Tu trouves pas ? Ça voudrait dire qu'on a pas le choix en rien. » Il passa un doigt dans les cheveux bruns de la jeune femme, toujours pensif. « Ça craint. » conclut-il d'un air soucieux.
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Isidora K. O'connell
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MessageSujet: Re: Le meilleur ami, ou la meilleure amie, c'est l'amour sans souffrance. #TERMINE [Téo]   Le meilleur ami, ou la meilleure amie, c'est l'amour sans souffrance. #TERMINE [Téo] EmptyDim 11 Sep - 18:41


Le meilleur ami, c'est l'amour sans souffrance, sans manque, c'est la complicité sexuelle sans la douloureuse fusion.



Izzie se sentait maintenant beaucoup mieux. Le fait de s’être confiée, d’avoir pu extrémiser tout ce qu’elle ressentait lui avait fait un bien fou. Même ses larmes de tout à l’heure paraissaient dater de quelques mois. Maintenant, elle allait se concentrer sur les problèmes de son meilleur ami et essayer de lui retourner l’ascenseur du mieux qu’elle pouvait. En temps normal, Izzie était quelqu’un qui n’aimait pas forcément entendre les petits tracas des autres mais, Téo était une exception à cette règle. Elle était sincèrement intéressée par tout ce qui lui racontait et ne faisait pas semblant uniquement parce qu’il venait juste de l’écouter. Le sourire aux lèvres, elle entendit son meilleur ami lui chuchoter quelque chose dans l’oreille. « J'suis tellement content que tu sois là. » Cette simple phrase la toucha jusqu’au plus profond d’elle-même lui faisant presque remonter quelques larmes. En effet, elle était réellement heureuse d’avoir une amitié si sincère avec quelqu’un. Certes, elle avait entendu cette phrase un million de fois mais elle savait que venant de Téo, ce n’était pas quelque chose d’anodin. Peut-être que le secret de leur amitié était qu’ils n’en faisaient pas des tonnes en se faisant des déclarations à longueur de journée mais qu’ils pensaient sincèrement tout ce qu’ils se disaient. La brunette était si émue qu’elle en eut le bec cloué pendant quelques secondes. Elle préféra ne pas songer à ce qui arriverait si elle le perdait car, pour l’instant, elle n’imaginait pas sa vie sans lui. Même si elle savait que tout cela devrait bien s’arrêter un jour, elle préférait que ce soit le plus tard possible car elle était persuadée ne plus jamais rencontrer quelqu’un comme lui. D’ailleurs, c’est précisément la raison qui pousse sans cesse Izzie à vivre l’instant présent et à ne pas regarder en arrière car, le temps passe bien trop vite. Heureusement, elle fut vite ramenée à la réalité par la voix qu’elle connaissait si bien.

« Non, pas vraiment. Enfin, pas quelque chose d'aussi intéressant. » La brunette ne put s’empêcher de pouffer légèrement. Elle était sûre que ce qu’il allait lui dire serait mille fois plus intéressant que ses petites histoires futiles. Afin de l’encourager à parler, elle haussa un sourcil comme pour lui sous-entendre que son histoire serait forcément captivante puisqu’elle venait de lui. « Tu sais.. je t'avais raconté cette histoire de vie antérieure. Comme quoi j'avais croisé cette fille, là, qui correspondait au grand amour de mon.. de mon autre moi ? Izzie hocha vigoureusement la tête. Bien sûr, elle s’en souvenait comme si c’était hier. Elle trouvait d’ailleurs cette histoire très étrange. Etrange, dans le sens de fascinante. C’était tellement difficile à comprendre et à expliquer qu’elle était sûre que Téo pourrait écrire un livre de cette aventure. Elle continua à l’écouter patiemment. En vérité, elle avait énormément de mal à le conseiller mais elle comptait bien le faire du mieux qu’elle le pouvait. et bien.. je n'arrive pas à la retrouver ! C'est dingue, non ? On est dans une école où tout le monde se connaît et je suis pas foutu de trouver quelqu'un. J'ai l'impression que cette fille est importante mais d'un autre côté, j'ai un peu peur du pourquoi du comment. Imagine que je sois obligé de l'aimer que genre.. c'est mon âme-sœur ! C'est trop horrible ! Tu trouves pas ? Ça voudrait dire qu'on a pas le choix en rien » En effet, il était plutôt bizarre qu’il ne parvienne pas à la retrouver car, après tout, l’école était un espace clos d’où on ne pouvait pas partir d’un simple coup de tête. La serdaigle l’aurait bien aidé dans ses recherches mais, malheureusement, elle ne savait pas du tout de quoi cette mystérieuse fille avait l’air. Il lui avait déjà décrite mais une couleur de cheveux et une corpulence ne suffisent bien évidemment pas à identifier quelqu’un. Le comble de cette histoire, c’était que, peut-être, cette fille était une amie d’Izzie. Enfin, elle en doutait quand même. Lorsqu’il aborda le terme « âme sœur », Izzie sut qu’elle ne serait décidément pas de bon conseil. En effet, elle, elle n’y croyait pas alors que son meilleur ami semblait y croire dur comme fer. Elle le laissa finir avant de lui donner son avis. De toute manière, elle ne comptait pas lui mentir ou lui cacher ce qu’elle pensait. « Ça craint. » Elle hocha vigoureusement la tête avant de comprendre qu’il avait fini de parler. La brunette prit quelques secondes pour réfléchir à ce qu’elle allait dire mais préféra laisser sortir ses pensées comme elles venaient.

« Je pense que cette fille doit en effet être importante parce que ce que ta vie antérieure a vécu avec elle devait être très fort » commença-t-elle avant de songer qu’elle n’allait sûrement pas être très claire dans ce qu’elle allait dire. « Mais dans le fond, elle ne l’est pas vraiment pour toi. Tu vois ce que je veux dire ? » En vérité, elle avait même du mal à voir elle-même ce qu’elle voulait dire mais elle ne se laissa pas démonter et continua sa réflexion. « Je pense que ta vie antérieure essaie de te pousser à lui parler car il ne peut pas le faire lui-même … Maintenant, rien n’empêche que tu puisses apprécier cette fille, mais, je pense que tes sentiments seront forcément influencés par ce que ton âme sœur ressent pour elle. Tout ce que tu ressens pour elle est amplifié à cause de ton autre toi » La brunette faillit éclater de rire tant ce qu’elle était entrain de dire était compliqué mais elle se retint pour ne surtout pas perdre le fil de ses idées. Elle plongea son regard dans le sien et l’observa d’un air complice, un petit sourire aux lèvres. « Tu sais ce que je pense des âmes sœurs. Une âme sœur, ça voudrait dire que, quoique tu fasses dans ta vie, tout est prédéfini. Ça voudrait dire qu’on a plus aucune liberté et je ne peux pas le concevoir » Elle s’arrêta de parler quelques minutes afin de récapituler dans sa tête tout ce qu’elle venait de lui dire pour ne rien oublier. Cependant, elle se rendit compte qu’elle avait malheureusement oublié le plus essentiel. Elle s’empressa alors de terminer son discours. « Demande toi simplement si ce que tu ressens pour elle est sincère ou si c’est ta vie antérieure te pousse à ces sentiments là » dit-elle avec un grand sourire. Même si elle n’était pas sûre que sa vision des choses soit dans le même sens que celle de son meilleur ami, elle était plutôt fière de ne pas s’être emmêlée les pinceaux. A ce moment précis, Izzie était bien contente d’avoir vécu exactement la même chose que sa vie antérieure, ainsi, cela lui enlevait un énorme poids des épaules. Comme elle l’avait prédit, ses propres problèmes lui paraissaient maintenant anodins comparés à ceux de Téo.
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G. Téonard Rosier
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MessageSujet: Re: Le meilleur ami, ou la meilleure amie, c'est l'amour sans souffrance. #TERMINE [Téo]   Le meilleur ami, ou la meilleure amie, c'est l'amour sans souffrance. #TERMINE [Téo] EmptyMer 14 Sep - 12:11

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Téo savait qu'Isidora était de bon conseil. Ce qu'il ignorait, c'était si elle voyait les choses telles qu'il les voyait. Téo ne se trouvait pas étrange, de penser que l'on avait pas le choix, jamais. Non. En revanche, il imaginait bien être le seul à y penser. Tout le monde rabâchait les oreilles de tout le monde en disant : « on a toujours le choix.. il suffit de faire le bon ». Il avait l'impression qu'on se foutait bien de leurs gueules. Il n'allait tout de même pas dire que, quelque part, un livre était écrit avec son passé, son présent, son futur mais presque. Pourquoi pas, après tout ? Cela n'avait pas l'air si stupide. Enfin, un peu. Bon, très légèrement mais Téonard y croyait et ça suffisait. En tout cas, son amie hocha la tête avec vigueur, donnant un petit sourire triste à Téonard. Il passa une main dans ses cheveux déjà ébouriffés. Le pire pour le pire.. « Je pense que cette fille doit en effet être importante parce que ce que ta vie antérieure a vécu avec elle devait être très fort » Il a hoché la tête avec conviction. Il connaissait cette histoire par cœur, lui semblait-il. C'était comme le plus doux des poèmes et aussi tragique que les deux amants de Vérone – si ce n'était plus, d'après lui. La souffrance de Calhypso avait dû être énorme. Il tendit l'oreille à la suite. « Mais dans le fond, elle ne l’est pas vraiment pour toi. Tu vois ce que je veux dire ? » Il fronça les sourcils.

Non, il ne voyait décidément pas. Plutôt que de se braquer et refuser de continuer, il réfléchit à ses propos. Il avait l'impression qu'elle avait raison mais que lui aussi. En gros, il avait l'impression qu'elle avait raison et tort à la fois. Ça devenait compliqué. Un instant, tout se brouilla dans la tête de Téo, comme si un nuage noir s'y installait et mélangeait tout sur son passage. « Je pense que ta vie antérieure essaie de te pousser à lui parler car il ne peut pas le faire lui-même … Maintenant, rien n’empêche que tu puisses apprécier cette fille, mais, je pense que tes sentiments seront forcément influencés par ce que ton âme sœur ressent pour elle. Tout ce que tu ressens pour elle est amplifié à cause de ton autre toi » Elle avait ce petit sourire aux lèvres. S'il ne l'avait pas tant aimée, son Izzie, Téonard aurait pris cela pour de la moquerie. Sa tirade le plongea dans une réflexion intense. Il fronça légèrement les sourcils, toujours aussi soucieux. Il ignorait si Isidora avait fini de parler. Elle avait plongé ses yeux dans les siens, avec un petit air sous-entendu, complice. Cela lui arracha un petit sourire tout pauvre, encore soucieux, encore indécis, encore pensif. Rosier reconnaissait sa logique, sa raison, son mode de pensée intelligent. Elle n'avait pas, d'après lui, atterri à Serdaigle pour rien. Téonard était vraiment heureux de parler à cœur ouvert avec Izzie. Il aimait beaucoup faire cela. Ça ne le détendait pas, au contraire. Cela le plongeait dans de vraies réflexions, bien profondes et bien dures, et il en ressortait toujours avec une solution. Bonne. Généralement. Il espérait que cette réflexion serait bonne.

« Tu sais ce que je pense des âmes sœurs. Une âme sœur, ça voudrait dire que, quoique tu fasses dans ta vie, tout est prédéfini. Ça voudrait dire qu’on a plus aucune liberté et je ne peux pas le concevoir » Puis, elle se tut. De longues minutes que le Gryffondor vit à peine passer. Il avait écouté la phrase presque poliment. Poliment dans le sens : je t'écoute juste pour ne pas te couper la parole. Ça avait été très dur. Mais elle avait raison. Et puis, il n'aurait pas voulu la froisser ou la vexer. Cela était sûrement le dernier de ses désirs. Il s'imaginait très bien Septymus voulant parler à son Aimée malgré la mort. D'après Téonard, qui aurait pu écrire une collection de bouquins sur le personnage, c'était tout à fait son genre. Un peu de romance, un peu de drame.. oui, tout à fait Septymus. « Demande toi simplement si ce que tu ressens pour elle est sincère ou si c’est ta vie antérieure te pousse à ces sentiments là » finit par dire Isidora, arrachant Téonard de sa rêverie. Il la regarda avec un regard sérieux. Elle souriait. Lui était mortellement sérieux. Comme si on lui avait demandé de choisir entre du thé et du café. C'était sérieux. Il se posa vraiment la question. Est-ce que ce qu'il avait éprouvé pour cette femme – enfin ce que sa vie antérieure avait éprouvé pour la vie antérieure de la fille aux yeux étranges. Bizarre, comme réflexion. Bref. Il se posa la question. Il conclut que non. Il conclut que non, il ne ressentait pas quelque chose de sincère pour la jeune femme. Il décida que oui, cependant. Enfin non. Si. Non. Il ne la connaissait même pas. Mais il était attiré par elle comme un papillon par de la lumière. C'était un peu une lumière. Inquiétante. Pas discernable. Omniprésente.

Il soupira longuement, se détendant légèrement en décidant finalement de ne plus en parler. « Merci. » dit-il tout simplement. Il ne se sentait pas d'humeur à en dire plus, bien que légèrement radouci. Il regarda Isidora avec un air profondément reconnaissant, se pencha et lui embrassa la joue. Il n'était pas adepte des effusions sentimentales, même par la parole. « Comment j't'aime trop, en cet instant. Et tout les précédents. Et tout les suivants. » marmonna-t-il en serrant contre lui son coussin et en en envoyant un à Isidora, avec un grand sourire légèrement factice. Ça se voyait toujours lorsque le brun se forçait à sourire. Il avait l'air tellement crispé. « Maintenant... il se redressa à moitié, s'appuyant sur ses coudes en regardant la Serdaigle droit dans les yeux. Parle-moi de ton Serpentard. Il est beau ? » Air goguenard. Il déposa un autre baiser sur la joue d'Izzie, plus long, appuyé et un peu enfantin. L'amitié avec le plus grand A.


Dernière édition par G. Téonard Rosier le Jeu 15 Sep - 17:26, édité 1 fois
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Isidora K. O'connell
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MessageSujet: Re: Le meilleur ami, ou la meilleure amie, c'est l'amour sans souffrance. #TERMINE [Téo]   Le meilleur ami, ou la meilleure amie, c'est l'amour sans souffrance. #TERMINE [Téo] EmptyMer 14 Sep - 13:37


Le meilleur ami, c'est l'amour sans souffrance, sans manque, c'est la complicité sexuelle sans la douloureuse fusion.


Lorsqu’elle eut fini de parler, son meilleur ami soupira bruyamment et devint complètement muet. En effet, de longues minutes passèrent tandis qu’il restait désespérément silencieux. Elle ne savait pas trop s’il réfléchissait ou s’il lui en voulait mais, dans tous les cas, elle n’aimait pas vraiment ça. Peut-être avait-elle été trop loin en lui détaillant le fond de sa pensée ? Peut-être étaient-ils d’un avis complètement différent à propos de cette histoire ? Après tout, Izzie n’avait rien dit de mal. Même si elle n’abordait pas du tout cette histoire du même point de vue que lui, ce n’était pas pour autant qu’elle n’allait plus s’intéresser aux futures rencontres entre Téo et cette fille. Elle le soutiendrait quoiqu’il fasse. Après de longues minutes, il finit par prononcer un « Merci. » S’il ne lui avait pas fait plusieurs bisous sur la joue juste après ce mot, elle aurait sans doute pensé qu’il lui en voulait terriblement. Heureusement, ce n’était pas le cas. La brunette sourit sous ses baisers et les lui rendit également. « Comment j't'aime trop, en cet instant. Et tout les précédents. Et tout les suivants. » lui dit-il avant de lui lancer un coussin qu’elle attrapa au vol et qu’elle lui relança à la tête. Même si elle n’était pas dupe concernant son sourire forcé, elle fit comme si elle le croyait. Elle n’allait pas le forcer à reparler de tout ça s’il ne le voulait pas. Ils avaient la vie devant eux pour avoir ce genre de conversation alors il ne servait à rien d’épuiser tout leur stock le même jour. Sa déclaration la toucha, comme ce qu’il lui disait d’ailleurs. Un grand sourire s’afficha sur le visage de la jeune femme et elle finit même par éclater de rire. « J’espère bien ! Je t’aime aussi, tu sais » lui dit-elle le plus sincèrement du monde. C’était sans doute cela l’amitié parfaite.

Téo finit par avoir l’air plus enjoué et par se redresser légèrement. Cela se voyait qu’il voulait changer de sujet mais elle ne l’empêcha pas de le faire. « Maintenant … Parle-moi de ton Serpentard. Il est beau ? » . Izzie fronça les sourcils et le regarda d’un air amusé. Elle connaissait parfaitement ce regard aussi hocha-t-elle la tête négativement en riant. « Je te vois venir toi ! Ce n’est pas ce que tu crois, ce n’est pas mon serpentard ! Il est beau mais je ne suis pas amoureuse de lui ! » dit-elle tout en continuant à rire légèrement. Voyant que son regard railleur ne s’arrêtait pas, elle le regarda dans les yeux et continua. « Non mais c’est vrai ! Je te le dirais si c’était le cas » ajouta-t-elle. Elle ne savait pas vraiment ce qu’elle trouvait à ce serpentard. Certes, il était plutôt attirant, on ne pouvait pas le nier mais cela s’arrêtait là. Sans doute qu’elle le trouvait attirant à cause du fait qu’elle savait que ce ne serait pas bien si elle avait une relation avec lui. Izzie aimait le risque et c’est cet appel d’adrénaline qui la poussait peut-être à croire qu’il avait une place particulière dans son cœur ? En tous les cas, ce qu’elle ressentait pour lui n’était en aucun cas de l’amour. Non, cela elle le réservait pour Raphaël mais il est vrai que Téo n’était pas encore au courant de son existence. Il devait sûrement le connaître vu que c’était un serdaigle mais il devait être loin de s’imaginer ce qu’Izzie ressentait pour lui. Elle ne lui avait pas encore avoué vu qu’elle n’était pas sûre de ses sentiments et encore moins du fait que ce soit réciproque chez le jeune homme. Elle qui ne voulait pas s’engager, c’était le pompon pour le coup. Perdue dans ses pensées, elle remarqua que son meilleur ami la regardait toujours un peu bizarrement. « Arrête de me regarder comme ça » dit-elle en lui tapant gentiment le bras. Elle s’approcha ensuite de lui et fit la seule chose qui pouvait le faire arrêter de la regarder de cette façon là, elle l’embrassa passionnément sur la bouche. Ce baiser était, comme toujours, extrêmement agréable. Le gryffondor était quelqu’un d’expérimenté qui ne la décevait jamais sur aucun point. Ses baisers la remuaient toujours de l’intérieur sans qu’elle ne puisse s’expliquer pourquoi. Se reculant légèrement de Téo, elle remarqua qu’il avait compris vu que son regard était de nouveau normal. Satisfaite, elle se détendit.

En cet instant, Izzie était perdue dans ses pensées. Si on l’avait interrogée, elle aurait été bien incapable de dire à quoi elle réfléchissait mais, ce qui était sûr, c’est qu’elle avait le regard perdu dans le vide. Un bruit venant de l’extérieur des rideaux attira son attention et la sortit de sa rêverie. Sans doute un des gryffondors qui se levait pour on ne savait quelle raison. Pouffant, elle en profita pour embrasser une nouvelle fois son meilleur ami. « Tu sais le plus drôle de cette histoire ? C’est qu’il a aucune idée de ce qu’on fait juste à côté de lui » En effet, aucun son ne pouvait passer au-delà de ce bout de tissu et toute ombre était immédiatement avalée par le rideau ce qui les rendait parfaitement invisibles aux yeux de tous. « Je me demande comment on a fait pour ne jamais se faire prendre. J’suis sûre que si un prof’ le savait, on serait viré de l’école » dit-elle en riant. Oh bien sûr, cela la faisait rire mais elle ne s’imaginait pas une seule seconde pouvoir se faire prendre. Poudlard était toute sa vie et, si elle se faisait virer de l’école, elle ne s’en remettrait probablement jamais. Elle avait rencontré des personnes exceptionnelles qui étaient devenues un peu comme sa famille. L’air taquin, elle se mit à califourchon sur lui et glissa ses doigts dans les siens. D’un geste vif, elle retira sa robe de sorcière pour se retrouver en sous-vêtements au dessus de lui. Ce n’était pas vraiment de la provocation, du moins pas que ça, étant donné que les rideaux ensorcelés agissaient comme de véritables murs, il faisait presque étouffant dans ce lit. De toute manière, il l’avait vue nue tellement de fois qu’elle ne pouvait plus être gênée par rien.
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G. Téonard Rosier
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MessageSujet: Re: Le meilleur ami, ou la meilleure amie, c'est l'amour sans souffrance. #TERMINE [Téo]   Le meilleur ami, ou la meilleure amie, c'est l'amour sans souffrance. #TERMINE [Téo] EmptyJeu 15 Sep - 17:24

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« J’espère bien ! Je t’aime aussi, tu sais » Un sourire idiot lui écarta les lèvres. Heureux, le sourire. Il était vraiment content qu'elle lui dise ça. Même s'il faisait mine de rien, cela comptait beaucoup pour lui. Isidora comptait pour beaucoup pour lui. Elle faisait partie de ces personnes qui avaient conquérir son cœur avec intensité et rapidité. Il aimait Isidora. Il ne savait pas trop comment, mais il l'aimait. Comme une amie, une confidente, une amante. Et l'entendre dire qu'elle l'aimait aussi lui arrachait ce sourire content, joyeux, heureux; cette joie toute nouvelle chez lui. Et finalement, il reprit son sérieux. Difficilement. Il soutint son regard avec une lueur vaguement amusée dans le fond des prunelles. Un sourire franc sur les lèvres. Elle hocha négativement la tête, sous l'œil sceptique du garçon. Vu comment elle avait parlé du garçon.. enfin, ça, c'était dans l'univers étrange et parallèle de Rosier. Et après tout, se dit-il, elle avait bien le droit d'être amoureuse. Il n'avait rien à voir là dedans ! Enfin, il aurait été un peu triste, c'est vrai. Il aurait perdu la relation sans ambiguïté qu'il avait avec sa Izzie. Mais il aurait aussi été heureux. « Je te vois venir toi ! Ce n’est pas ce que tu crois, ce n’est pas mon serpentard ! Il est beau mais je ne suis pas amoureuse de lui ! » Moue tout aussi sceptique. Téo avait, d'ores et déjà, tout oublié. Il n'y avait plus que ce serpentard qui, d'après lui, donnait des chamades aux cœurs de son amie. Il n'en savait vraiment rien mais il aurait tout fait pour ne plus penser au reste. « Non mais c’est vrai ! Je te le dirais si c’était le cas » Il hocha la tête avec une moue sceptique – et oui, encore. Téonard était vraiment sceptique, depuis quelques secondes/minutes/depuis quelques phrases. En plus, sa réaction était étrange. Elle se plongea dans ses pensées, le laissant la dévisager sans gêne. Il essaya de discerner quelque chose dans ses traits, par exemple, un cillement ou un mordillement de lèvres mais non, rien. Juste un air songeur, pensif, indécis. Il se demandait à quoi elle pensait. Ou peut-être à qui. Comme tous, une fois ou deux, ils s'étaient faits des petites cachotteries. Rien de bien important. Or, tomber amoureux de quelqu'un, c'était important. Il profita du silence pour réfléchir, lui aussi. Était-il amoureux de quelqu'un ? – pile le genre de phrase à ne pas citer dans un livre à l'eau de rose. Non, il n'était amoureux de personne.

En fait, il était un peu allergique à l'amour, lui qui prétendait avoir une âme-sœur, ici bas. Il ne soupira même pas bruyamment en voyant le silence s'allonger. Non. Il la détailla longuement, s'arrêtant parfois pour planter ses yeux dans les siens, évidés de conscience sur le moment. Téonard aimait détailler les gens. Il aimait les regarder quand ceux-ci ne s'en rendaient pas compte. La seule manière, d'après le brun, pour les voir réellement. Mais, transcendé comme souvent par son imagination, il finissait par s'imaginer plein de petits trucs qui n'avaient rien à voir et c'était fini, il ne les avait pas vraiment vus mais il avait fantasmé sur leurs vies. Il aimait faire ça aussi. En ce moment, Téo aimait faire tout et surtout n'importe quoi.

« Arrête de me regarder comme ça » fit-elle, arrachée à ses pensées par quelque chose d'inconnu. Il sourit doucement. Elle s'approcha de lui et l'embrassa. Cela prit un peu Téonard au dépourvu. Il ne s'y attendait pas. A la rigueur, une petite frappe sur le bras, encore, et voilà. Mais non. Elle l'embrassa avec passion. Ce n'était pas un baiser passionnel, ni un baiser amoureux. Juste un baiser. Plus précisément : leur baiser. C'était indescriptible, d'après Téo. Il en avait embrassé quelques unes, de filles. Mais jamais comme il avait embrassé Isidora. Il trouvait ses lèvres sucrées et toutes agréables, qui lui donnaient des petits frissons sur les petits poils de bras. Il répondit au baiser avec une ardeur surprise, caressant de quatre doigts doux sa joue. Il sourit alors qu'elle se détacha, le regard vidé de tout scepticisme. D'après Rosier, si elle l'avait embrassé, elle n'aimait personne. Cela aurait été plutôt illogique, non ? Il laissa retomber sa main sur le lit, en la regardant. Encore une fois, elle semblait plongée dans sa réflexion alors que Téonard rêvassait de son côté. De tout et de n'importe quoi. Il sentait ses paupières se fermer, quand Izzie reposa ses lèvres sur les siennes, après s'être esclaffée. « Tu sais le plus drôle de cette histoire ? C’est qu’il a aucune idée de ce qu’on fait juste à côté de lui » Il ne savait pas vraiment de quoi il parlait, jusqu'à ce que le bruit se fasse ré-entendre. Un Gryffondor. Nolhan, peut-être, ce grand insomniaque. Il songea que cela pourrait porter à confusion, si jamais il ouvrait le rideau d'un coup et le voyait là, avec Isidora à côté, leurs visages si proches que Téo comptait presque les poils de sourcils de sa meilleure amie. De surcroît, elle était Serdaigle. Cela en gênant certains. Téo s'en foutait. Il voulait juste passer du temps avec son ami. Il sourit à sa remarque. « Si il savait.. » murmura-t-il avec un petit sourire étrange, peut-être coquin ou simplement heureux qu'elle soit là. Oui, c'était sûrement ça.

Il serra un peu plus Isidora contre lui, gigota un instant pour trouver une position plus confortable et regarda le plafond – à défaut de trouver mot plus adapté – du lit à baldaquin. « Je me demande comment on a fait pour ne jamais se faire prendre. J’suis sûre que si un prof’ le savait, on serait viré de l’école » Elle riait même si Téo ne trouvait pas vraiment ça drôle. Il haussa les épaules, un peu inquiet, un peu amusé et légèrement excité de la chose. Il ne s'imaginait pas, non plus, viré de l'école. Cela aurait voulu dire qu'il aurait dû prendre des cours avec sa famille. Quelle horreur ! Entre sa mère qui lui répéterait qu'il n'était un idiot, son père qu'un pauvre félin en rut et ses frères et sœurs qu'un pauvre nase, il en aurait vite marre et aurait été prêt à tout pour retrouver Poudlard, coûte que coûte. Il en était quasiment sûr ! Cela se passerait sûrement comme ça. Toutefois, pour rien au monde, il aurait interdit à Isidora de monter dans son dortoir. Il préférait nettement être malheureux avec elle que heureux sans elle. « Ce serait vraiment pas cool mais je m'en fous, dit-il le plus sincèrement du monde. Du moment qu'on est viré ensemble... » Il sourit largement, avant de lui embrasser la joue avec un air vaguement malin. Izzie avait le don de le prendre de court, tout le temps. Elle était plus vive, plus rapide et plus intelligente que lui. Elle se mit à califourchon sur lui. Ils entremêlèrent leurs doigts que Téo serra. Elle enleva sa robe de sorcière, si rapidement que cela surpris Téo qui la détailla longuement, toujours sans gêne. Même s'il pouvait parfois paraître timide, il ne l'était jamais avec Izzie. Cela aurait été une idiotie, et de première ! Il n'était jamais gêné avec elle. Surtout vis-à-vis de la pudeur. Il pouffa mais ne crut pas bon de lui dire pourquoi. Il imaginait la tête de son rouquin de frère de cœur si il ouvrait les rideaux. Ce serait carrément drôle. Il attira Isidora contre lui, l'embrassant furtivement avant de nicher son nez dans le cou de la demoiselle. « Tu m'as trop manquée, Iz'. Pendant toutes les vacances, avoua-t-il à mi-voix. Maintenant t'es là, j'suis là alors je te donne le conseil du siècle : va le voir, ton serpentard. » Il se détacha de la brune avec un franc sourire sur les lèvres. « J'déconne. Je vois bien qu'un truc te laisse songeuse. Tu veux bien me dire ? Sinon, tu sais quoi, on dort ensemble et promis, personne ne nous chopera car on est trop des boss et parce que bon, j'ai genre un dixième sens qui me permet de savoir si quelqu'un approche. Surtout un prof'. Ça pue le vieux un prof', de toutes manières. » Il sourit doucement et lui tapota la joue. Affectueux.
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Isidora K. O'connell
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MessageSujet: Re: Le meilleur ami, ou la meilleure amie, c'est l'amour sans souffrance. #TERMINE [Téo]   Le meilleur ami, ou la meilleure amie, c'est l'amour sans souffrance. #TERMINE [Téo] EmptyVen 16 Sep - 11:42


Le meilleur ami, c'est l'amour sans souffrance, sans manque, c'est la complicité sexuelle sans la douloureuse fusion.


Lorsqu’elle parla de la possibilité de se faire prendre, elle adopta un air maussade tout en riant légèrement. Izzie était comme ça, toujours à rire pour ne pas penser au pire. Elle avait rarement des pensées noires mais, comme tout le monde, elle avait ses périodes coup de blues. Même si l’arrivée de sa demi sœur à Poudlard l’énervait au plus haut point, elle n’était pas dans une période de déprime pour autant. Elle restait toujours pimpante et vive étant donné qu’elle savait qu’il y avait des choses pires dans la vie. Dès qu’elle se prenait à s’apitoyer sur son sort, elle se reprenait automatiquement en repensant aux malheurs qui se produisaient partout dans le monde à chaque seconde de la journée. Certes, grâce à sa méthode, Izzie était toujours de bonne humeur, mais, cela voulait également dire qu’elle était très stricte avec elle-même ne s’autorisant aucun moment de relâchement. Parfois, la pression devait sortir mais c’était une chose très rare chez la jeune femme qui ne s’énervait jamais et pleurait rarement. En réalité, ses amis étaient en grande partie la cause de sa bonne humeur, surtout Téonard d’ailleurs. D’ailleurs, les paroles qu’il venait de prononcer confirmaient la véracité de la chose. « Ce serait vraiment pas cool mais je m'en fous. Du moment qu'on est viré ensemble... » Izzie se contenta de sourire et serra très fort son meilleur ami contre elle. Heureusement qu’il était là. Elle ne savait pas comment elle aurait pu survivre à ces années d’école sans son soutient et son réconfort. Il était comme un membre de sa famille pour elle, comme un frère. Enfin, il l’aurait probablement été s’ils ne couchaient pas parfois ensemble. Quoiqu’il en soit, avec la mort de sa mère et l’abandon de son père, il était la personne qui comptait le plus pour elle à l’heure actuelle. Même les éventuels garçons dont elle pourrait être amoureuse ne remplaceront jamais la place qu’il tient dans son cœur, jamais. A présent en sous-vêtements, la brunette continua à l’écouter parler. « Tu m'as trop manquée, Iz'. Pendant toutes les vacances. Maintenant t'es là, j'suis là alors je te donne le conseil du siècle : va le voir, ton serpentard. » Elle haussa les sourcils et se recula. Elle ne savait pas trop comment elle devait prendre cette remarque mais elle décida de la prendre à la rigolade. Ainsi, elle le gratifia d’un coup de point dans l’épaule. Elle allait enchaîner par une taquinerie mais, bien vite, il reprit la parole. « J'déconne. Je vois bien qu'un truc te laisse songeuse. Tu veux bien me dire ? Sinon, tu sais quoi, on dort ensemble et promis, personne ne nous chopera car on est trop des boss et parce que bon, j'ai genre un dixième sens qui me permet de savoir si quelqu'un approche. Surtout un prof'. Ça pue le vieux un prof', de toutes manières. » La serdaigle commença par pouffer mais, bien vite, cela se transforma en fou rire. Elle se souvenait très bien de l’avoir déjà sauvé de situations dangereuses où, justement, il n’avait pas entendu les profs venir. Cependant, elle n’en fit pas la remarque tout haut et se contenta de le taquiner. « Je crois qu’on va plutôt se fier au fait qu’on soit des boss parce que je n’ai pas du tout confiance en ton dixième sens qui doit être complètement rouillé » dit-elle tout en continuant à rire. Elle était sûr qu’il avait loupé des mots dans sa phrase mais, peu importe, il comprendrait bien son sens.

Izzie laissa volontairement la partie où il parlait de ses pensées de côté. Que faire ? Allait-elle lui dire pour Raphaël ? A quoi ça servirait de toute manière ? Elle venait juste de l’embêter en lui racontant l’histoire avec le serpentard. Il allait la trouver compliquée et changeante. Elle passerait pour une fille qui ne savait pas ce qu’elle voulait alors que, malheureusement, c’était tout le contraire. Soupirant légèrement, elle se décida à lui avouer. « Disons seulement que, si tu veux m’embêter avec quelqu’un, ça devrait plutôt être avec un serdaigle » dit-elle le sourire aux lèvres tout en mesurant son effet. Elle attendit quelques minutes dans un élan dramatique et continua à parler. « Je l’ai rencontré il n’y a pas très longtemps en fait. On a sympathisé et on s’est rendu compte qu’on était pareils niveau … tu sais … conquêtes » dit-elle en toussotant. Elle continua. « Au début, je me suis dit que c’était pile la personne qui me fallait. Il ne s’attacherait pas et moi non plus mais, au final, je crois que j’ai commencé à m’attacher à lui. Je suis limite jalouse quand il me dit qu’il a été voir ailleurs. » Elle s’arrêta quelques secondes histoire de souffler un peu. Elle se sentait complètement ridicule mais elle poursuivit quand même son histoire. Elle savait que Téo pourrait comprendre, enfin peut-être pas comprendre mais l’écouter tout du moins. « Je crois que c’est pour ça que je me persuade m’attacher à d’autres personnes … pour le fuir lui … Je préfèrerais encore être amoureuse de ce serpentard plutôt que de lui car c’est vraiment trop compliqué » En effet, l’histoire était tellement complexe qu’elle avait du mal à ordonner ses pensées. Izzie avait toujours du mal à parler une fois qu’elle racontait des choses qui lui tenaient vraiment à cœur. Elle cherchait sans cesse ses mots et prenait son temps pour parler afin de ne pas bafouiller mais, le résultat était qu’elle n’arrivait jamais à faire comprendre aux autres ce qu’elle ressentait. « C’est la première fois que je ressens ça pour quelqu’un. Je ne pense pas que ce soit de l’amour mais, en tous cas, ça s’en rapproche vraiment » Vu qu’elle n’avait jamais été amoureuse, elle ne savait pas vraiment le sentiment qu’on ressentait quand on l’était. Peut-être qu’elle se voilait la face en prétendant ne pas ressentir d’amour pour lui mais, franchement, elle n’en savait rien. Elle se remit à faire un grand sourire à Téo et se rapprocha de lui pour se lover au creux de son épaule. « Enfin, bref, je suis avec toi maintenant c’est le principal » Avec lui, elle oubliait tout ses soucis et se sentait réellement heureuse. D’une certaine façon, elle aimait Téo. Elle aimait le sentir près d’elle, elle aimait lui parler, elle aimait passer du temps avec lui tout en ne voulant pas se mettre en couple avec lui. En réalité, leur histoire était également bizarre. Toutes les filles qui passaient étaient persuadées que Téo et elle étaient en couple ce qui était totalement faux. Parfois, ça les faisait rire, parfois, ça les énervait que personne ne les croit mais, au final, eux savait que c’était purement amical.

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G. Téonard Rosier
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MessageSujet: Re: Le meilleur ami, ou la meilleure amie, c'est l'amour sans souffrance. #TERMINE [Téo]   Le meilleur ami, ou la meilleure amie, c'est l'amour sans souffrance. #TERMINE [Téo] EmptySam 17 Sep - 7:05

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Ces moments lui semblaient éternels. Dans le bon sens. Les secondes devenaient des années, les minutes des siècles. C'était super. Il avait toujours l'impression qu'ils avaient mille choses à se raconter alors que, généralement, c'était faux. Ils faisaient vite les tours. Mais jamais l'ennui ne venait les importuner. Ils riaient. Comme là. Téo n'avait pas l'air très crédible. Elle avait eu la décence de ne pas lui dire, ce qu'il apprécia. Téo n'avait vraiment aucun radar et des fois on doutait même que la vue lui soit donnée. Il fallait mieux compter sur Isidora. Mais la modestie n'était pas dans la liste des qualités du gryffondor. Il rit aussi, de bon cœur tout de fois. « Je crois qu’on va plutôt se fier au fait qu’on soit des boss parce que je n’ai pas du tout confiance en ton dixième sens qui doit être complètement rouillé » Il lui adressa une grimace désolée. Elle n'avait jamais tort, son Izzie. Il ne rajouta rien, la regardant avec un petit sourire effacé, gai. Elle soupira. Il arqua un sourcil. Encore dans ses pensées. Il n'avait jamais connu une Isidora comme ça; comme ça, c'est à dire, si pensive, lunatique. Non. Il la voyait toujours souriante, joyeuse, les trucs comme ça. Il l'aimait comme on aime le soleil, son Izzie, et c'était pour une seule raison : c'était un peu son soleil. Pas juste un rayon. Son soleil. Toujours là. A l'inonder de sa chaleur, de sa gaieté. Toujours présente. Une épaule, un sourire, un truc, n'importe quoi. La grimace vira sourire tendre, l'encourageant à parler. Il voyait bien qu'un truc la laissait rêveuse. Il avait bien envie de savoir quoi. « Disons seulement que, si tu veux m’embêter avec quelqu’un, ça devrait plutôt être avec un serdaigle » dit-elle, un sourire aux lèvres et sous les yeux médusés de son meilleur ami.

Lui, il souriait plus. La regardait. Avec de gros yeux bleus tout étonnés. Mille questions passaient dans le fond de ses prunelles, à une vitesse surprenante alors qu'il dormait une demi-heure plus tôt. Si elle voulait le garder éveillé pour toute la nuit, elle avait réussi. Il n'allait pas la laisser repartir si facilement ! Il détailla longuement Isidora. C'est qui ?semblait-il vouloir dire, de tout son être. « Je l’ai rencontré il n’y a pas très longtemps en fait. On a sympathisé et on s’est rendu compte qu’on était pareils niveau … tu sais … conquêtes » Ça s'annonçait pas super, pensa Téo. Rien que le mot « conquêtes », quoi. Ça voulait tout dire. Il failli fermer les yeux en soufflant doucement, genre comme si il avait reçu un coup dans le plexus solaire. Mais il la regarda, les yeux brillants et l'air génialement fou. « Au début, je me suis dit que c’était pile la personne qui me fallait. Il ne s’attacherait pas et moi non plus mais, au final, je crois que j’ai commencé à m’attacher à lui. Je suis limite jalouse quand il me dit qu’il a été voir ailleurs. » Il hocha la tête comme si il avait déjà vécu ça. Il ne savait pas vraiment ce que c'était, la jalousie. De nom. Ou peut-être qu'il se disait ça pour se donner une contenance. Car Téo était jaloux d'un grand nombre de personnes. Elle s'arrêta quelques secondes, le laissant songeur. Il allait lui donner le conseil du siècle, deuxième partie, quand elle reprit la parole : « Je crois que c’est pour ça que je me persuade m’attacher à d’autres personnes … pour le fuir lui … Je préfèrerais encore être amoureuse de ce serpentard plutôt que de lui car c’est vraiment trop compliqué »

Il fronça légèrement les sourcils. Oui, c'est vrai que ça devenait compliqué. Et puis, Téo faisait déjà l'entremetteuse pour quelqu'un d'autre. Mais Izzie comptait plus que quiconque. Il ne fit aucune remarque, la laissant finir. Attendant la tentative de détournement de sujet. Elle ne vint pas. À la place : « C’est la première fois que je ressens ça pour quelqu’un. Je ne pense pas que ce soit de l’amour mais, en tous cas, ça s’en rapproche vraiment » Il fronça un peu plus les sourcils. La regarda dans le blanc des yeux et y lut de la sincérité. Elle avait pas envie de lui en parler. Elle l'avait fait. Elle sourit. Lui aussi. Elle revint contre lui, disparaissant contre son épaule et il lui chatouilla un instant le dos avant de la serrer toujours plus fort. Toujours plus proche. « Enfin, bref, je suis avec toi maintenant c’est le principal » Il sourit doucement. Ça aussi, ça le toucha. Il carburait à cent mille à l'heure, encore une fois. Il voyait bien qu'elle n'avait pas envie d'en parler. Mais il voyait bien aussi qu'elle était carrément amoureuse de ce garçon. Ah bah oui. Encore une imagination débordante, peut-être, mais il en était sûr à environ quatre-vingt pour cent (contre cent pour cent pour le serpentard mais n'en parlons pas).

Il lui aurait suffi d'un nom. C'est rien, un nom. Non ? Il lui chatouilla les côtes jusqu'à ce qu'elle relève le regard vers lui. Il sourit et lui embrassa le bout du nez, avant de s'esclaffer en disant : « Nom, prénom, année, profession des parents, couleur préférée, couleur de sous-vêtement fétiche. » Il tournait peut-être cela à la blague mais il avait vraiment envie de tout savoir. Cela pouvait s'avérer agaçant, c'est vrai. Mais c'était comme un besoin impérieux. Une manière de signifier qu'il contrôlait, et oui, encore. Il voulait tout savoir. Il savait qu'il était serdaigle, un. Il savait qu'il était beau, deux – ça coulait de source, non ? C'était un coucheur, trois. Il n'avait que trois indices. Ce n'était pas vraiment aidant. « Tu es limite jalouse, ou tu es carrément jalouse ? » la questionna-t-il avec sérieux, comme un pédopsychiatre devant le premier amour de son patient. Il n'avait pas envie que la jeune femme doute ou encore se trompe. Non. Il la voulait tout simplement heureuse. Et pas soucieuse, rêveuse et tout le toutim. Juste heureuse. Souriante. Au bras d'un garçon. Sympa, de préférence. Et il voulait être le parrain. Carrément. Et puis le beau-frère (aussi). Car Izzie, c'est un peu comme sa petit sœur, la prunelle de ses yeux. Si ce serdaigle beau et coucheur lui faisait du mal, il entendrait parler de Téo. Il se le jura. Mais ils n'en étaient pas encore là. Ils en étaient à savoir si c'était pour de vrai ou un sale tour éphémère des hormones de madame. « Te prends pas la tête avec ça, Iz'. Ça viendra comme ça viendra et ça s'finira comme ça s'finira. » Sourire tendre. Doux. Simple. Il voulait que l'enfant soit nommé d'après lui, aussi.
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MessageSujet: Re: Le meilleur ami, ou la meilleure amie, c'est l'amour sans souffrance. #TERMINE [Téo]   Le meilleur ami, ou la meilleure amie, c'est l'amour sans souffrance. #TERMINE [Téo] EmptySam 17 Sep - 15:13


Le meilleur ami, c'est l'amour sans souffrance, sans manque, c'est la complicité sexuelle sans la douloureuse fusion.



Izzie voyait bien que son meilleur ami était abasourdi et qu’il avait une folle envie de lui poser des milliers de questions, néanmoins, il se tut jusqu’à ce qu’elle finisse de parler. A vrai dire, comme à chaque fois qu’elle lui racontait quelque chose d’important, elle craignait sa réaction. La serdaigle entremêla nerveusement ses doigts tout en le fixant. Téo était tellement important pour elle que, tout ce qu’elle allait faire, devait obtenir son aval. S’il s’avérait qu’il était contre un de ses plans – celui de se venger de son horrible demi-sœur par exemple – elle le réexaminait en tenant compte de son avis. Attention, elle ne l’abandonnait pas forcément pour autant mais, au moins, elle faisait quelques concessions. Lorsqu’elle le vit sourire, elle en fit de même, soulagée. Il l’embrassa sur le bout du nez ce qui arracha un petit rire à la jeune femme. Une fois que Téo lui eut fait son bisou, elle passa sa main sur son nez et le frotta vigoureusement pour faire cesser les chatouillis. Enfin, son meilleur ami se remit à parler. « Nom, prénom, année, profession des parents, couleur préférée, couleur de sous-vêtement fétiche. » Izzie ne put s’empêcher de pouffer. Qu’est-ce qu’il pouvait être bête ! Même si elle était sûre qu’il avait dit ça pour l’amuser, elle était également persuadée qu’il voulait réellement savoir la réponse à toutes ces questions, sauf peut-être de la dernière. Dommage, c’était la seule à laquelle elle pouvait répondre sans problèmes. Souriant toujours, elle consentit à lui donner quelques détails qui assouvirait sa curiosité pour un moment. « Il s’appelle Raphaël » dit-elle avec un petit air gêné. Elle avait l’impression d’avouer le nom de son premier amoureux à son père. Enfin, ce n’était qu’une impression vu qu’elle ne partagerait jamais de tels moments avec son paternel. Certes, ce n’était qu’un maigre indice mais, de toute façon, elle était sûre qu’il ne l’avait jamais vu. S’il s’avérait que cette histoire évoluait, elle ne manquerait pas de le lui présenter mais, pour le moment, elle voulait éviter à Raphaël un interrogatoire en bonne et due forme. Oh bien sûr, elle était consciente que Téo ne ferait ça que pour son bien, et elle le remerciait d’ailleurs pour ses attentions mais, parfois, elle avait l’impression qu’il la prenait pour une petite fille sans défense. Certes, comme toute femme, Izzie avait des périodes où elle aimait qu’il prenne sa défense et qu’il la protège mais, en de très rares occasions, elle voulait aussi lui prouver qu’elle pouvait se débrouiller toute seule. Elle voulait lui prouver qu’elle devenait une femme et que la petite fille qu’il avait connu était entrain de prendre son envol. Touchée par son intérêt pour son histoire, elle lui offrit son plus beau sourire ainsi qu’un bisou sur la joue. Toutefois, il n’en avait pas fini avec elle. « Tu es limite jalouse, ou tu es carrément jalouse ? » Surprise par sa question, elle essaya d’y répondre le plus sincèrement possible. Elle essaya de penser à un moment où c’était arrivé et tenta de se souvenir de ce qu’elle avait ressenti sur le coup. Elle finit par lui répondre. « Carrément … » lui avoua-t-elle un peu honteuse de ce qu’elle ressentait pour le serdaigle. Elle qui n’avait jamais eu envie de s’attacher, voilà qu’elle avait eu un coup de foudre pour un homme. Ce n’était pas bon du tout ! Elle resta silencieuse quelques minutes en profitant pour faire le vide dans sa tête. Elle essaya de se souvenir comment elle avait fait pour en arriver là mais, rien à faire, elle n’y parvenait pas. La conclusion qui s’imposait était que ça lui était tombé dessus du jour au lendemain. « Te prends pas la tête avec ça, Iz'. Ça viendra comme ça viendra et ça s'finira comme ça s'finira. » La brunette hocha vigoureusement la tête. Comme toujours, il avait raison. Et, même si elle n’aurait pas dit non à Raphaël s’il lui avait demandé de sortir avec lui, elle n’allait pas passer ses journées à se morfondre à cause de ça. La jeune femme était en effet capable de relativiser les choses. Si ça se faisait tant mieux, si pas, elle arriverait à s’en remettre sans trop de mal. Afin de clore ce chapitre, elle tint quand même à donner le mot de la fin. Hé oui, Izzie adorait avoir le dernier mot sur tout. « Oui ! D’autant plus qu’il a pas l’air de vouloir arrêter ses coucheries pour moi alors j’me dis qu’il en vaut peut-être pas la peine et que je ferais mieux d’oublier cette histoire qui n’en est même pas une » En effet, elle, aurait été prête à être fidèle à Raphaël s’il lui avait demandé mais, malheureusement, cela n’avait pas l’air d’être au programme. Elle haussa les épaules et fronça les sourcils. Mieux valait ne pas continuer à gâcher leur temps à parler de lui. Même si Izzie tenait à cet homme, elle avait la capacité de toujours trouver quelque chose de mal à dire sur lui. Sans doute pour se persuader qu’elle n’était pas aussi amoureuse qu’elle le pensait.

Une fois qu’elle eut fini de parler, elle regarda son meilleur ami d’un œil amusé. Elle avait l’impression qu’ils étaient un peu dans la même galère. Lui, persuadé être l’âme sœur d’une serpentard qu’il ne parvenait plus à retrouver, elle, amoureuse d’une type qui ne pensait qu’à enchaîner les conquêtes. Elle soupira bruyamment et ouvrit ses bras pour que son Téo vienne lui faire un câlin. « Allez, viens faire un gros câlin à Izzie » dit-elle en riant légèrement. Lorsqu’il fut dans ses bras, elle profita de l’instant et le serra le plus fort qu’elle put. Généralement, son étreinte parvenait toujours à la réconforter et, encore aujourd’hui, c’était vrai. Revigorée, elle décida de recommencer ses plaisanteries. « Tu sais quoi ? Si dans dix ans, on est toujours célibataire, on se mariera » Izzie était sérieuse tout en ne l’étant pas à vrai dire. Sa proposition était tout ce qu’il y avait de plus sérieuse mais, parallèlement à ça, elle savait très bien qu’il finirait par tomber fou amoureux d’une femme si ce n’était pas déjà fait. Eclatant de rire, elle renforça encore son étreinte. Pour un peu, Téo aurait pu la taquiner en lui disant que son serpentard avait une mauvaise influence sur elle vu qu’elle était entrain de l’étouffer comme le font certains serpents. Izzie finit par se coucher et par mettre la couette au dessus d’eux. Étant donné qu’ils étaient seuls au monde en ce moment, elle se serra tout contre lui, le plus près qu’elle put tout en restant face à lui. Sans prévenir, elle l’embrassa de nouveau sur les lèvres. « Je t’aime tellement ! » dit-elle assez émue. Bien entendu, ce « je t’aime » était amical comme elle l’avait déjà prouvé par A plus B auparavant. Non, décidément, elle ne voyait pas sa vie sans son Téo qui était toujours là lorsqu’elle en avait besoin.



Dernière édition par Isidora K. O'connell le Jeu 13 Oct - 16:24, édité 1 fois
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G. Téonard Rosier
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MessageSujet: Re: Le meilleur ami, ou la meilleure amie, c'est l'amour sans souffrance. #TERMINE [Téo]   Le meilleur ami, ou la meilleure amie, c'est l'amour sans souffrance. #TERMINE [Téo] EmptySam 17 Sep - 17:28

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« Il s’appelle Raphaël » Raphaël, Raphaël... Bon, ça n'aidait pas Téo. Il se souvenait avec grande précision des visages des gens, mais les prénoms, c'était une autre affaire. Téo oubliait toujours les prénoms des gens. C'en était presque maladif. Mais il plaça celui-là dans un recoin de sa tête. Celui qu'il n'oubliait jamais. Elle semblait gêné de lui dire ce nom. Il était à deux doigts de lui dire qu'il ne fallait pas être gêné de ressentir le grand amûr mais, finalement, il ne préférait pas. Il savait bien qu'Izzie n'avait pas envie de s'attacher. Surtout pas à un garçon. Alors bon. Il évita d'enfoncer la lame salée dans la plaie à vif. Il la regarda longuement. Il était soucieux. C'était important. Très important. Il avait besoin de savoir si elle était vraiment amoureuse ou non. Pour savoir quoi faire de ce Raphaël. « Carrément … » fit-elle, honteuse. Alors que ce ne l'était pas, d'après Téo. Il n'en dit rien, un fantôme de sourire sur les lèvres. Elle était carrément jalouse. Alors elle était un peu amoureuse. Et il n'y avait pas de situations qui permettaient d'enlever cette phrase. Et non ! Des fois, oui, il y avait des situations atténuantes. Quand on était jaloux, on était pas forcément amoureux. Téo était jaloux de la liberté des oiseaux, mais il n'en était pas amoureux – ça aurait été un peu bizarre, non ? Téo était jaloux de la préfète-en-chef, mais il n'en était pas amoureux. Sûrement pas ! Plutôt mourir, d'après lui. Or, Isidora n'avait aucune situation atténuante. Elle était jalouse lorsqu'il courrait d'autres jupons. Il hocha la tête lentement, pédagogue. Encore plus pédagogue, profitant d'une sagesse qu'il s'était inventé, il lui fit une sorte de mini-morale, conseil du siècle encore une fois. Il en donnait plein, Téo, de conseils du siècle. Et puis, il aimait bien se faire écouter. Surtout par son Izzie. Il aimait penser que, parfois, elle trouvait ses réflexions intelligentes. Non, il n'aimait pas le penser. Il le savait. Téo pouvait se casser des heures et des heures la tête pour trouver des solutions aux problèmes de son amie. Des jours, parfois. Tout ça pour elle, pour lui donner une réponse qui l'aiderait; car si ce n'était pas le cas, mieux valait continuer à réfléchir. Mais cette nuit-là, ça lui venait comme ça. Peut-être que, finalement, en amour c'était un peu comme dans les romans. Peut-être qu'il fallait juste y aller au feeling. Il rangea cette réflexion dans un coin de son esprit. « Oui ! D’autant plus qu’il a pas l’air de vouloir arrêter ses coucheries pour moi alors j’me dis qu’il en vaut peut-être pas la peine et que je ferais mieux d’oublier cette histoire qui n’en est même pas une » Téonard sourit en coin. « Parce que toi, t'as arrêté tes coucheries pour lui ? » lui fit-il remarqué, toujours ce petit sourire en coin aux lèvres. Ce n'était pas spécialement méchant ou quelque chose de négatif. Il lui faisait juste remarquer que si personne faisait d'efforts, Téo pourrait jamais avoir de bébé à garder les mercredis après-midi. Il lui embrassa la joue, alors qu'ils décidèrent d'un accord tacite d'oublier tout ça. Trop complexe. Trop sérieux. Pas assez joyeux.

Elle le regardait d'un petit œil amusé, alors qu'il souriait largement, lui offrant cette gaieté adorable qu'il ressortait souvent, en ce moment. Quand elle ouvrit les bras, il se précipita à l'intérieur, se blottissant contre elle. « Allez, viens faire un gros câlin à Izzie » Téo n'avait jamais demandé mieux. Il la serra fort. Il la serra fort comme il n'avait jamais serré personne, le nez niché dans son cou. Téo adorait câliner Izzie, même s'il n'était pas friand de le faire autour d'un million de personnes. A chaque fois qu'il l'étreignait, il avait ce sentiment dans le creux du ventre. Un joli sentiment qui lui donnait envie de chanter des tyroliennes en caleçon, le tout sous une pluie intense et dans le parc de Poudlard. Dans ces moments-là, oui, il oubliait tout autour d'eux et à chaque fois en ressortait avec son lot de sourires idiots. Il fondait presque d'amour pour elle. « Tu sais quoi ? Si dans dix ans, on est toujours célibataire, on se mariera » Il éclata de rire. Elle aussi. Ils se serrèrent davantage l'un contre lui, alors que Téo continuait à pouffer doucement, essayant de retrouver sa respiration. Il s'écarta un peu pour la regarder dans les yeux, mi-figue mi-raisin, à mi-chemin entre le sérieux et l'amusement intense. « Ce serait avec plaisir, ma p'tite Isidora. » lui dit-il doucement avec toujours ce large sourire qu'il ne gardait que pour les grandes occasions qu'ils passaient ensemble. Évidemment, Téo se doutait que ce ne serait jamais le cas. Un jour ou l'autre, elle irait vers son Raphaël, lui se trouverait une chic fille, peut-être son âme-sœur, et l'histoire se terminerait là. Enfin.. en fait, Téo n'en savait rien. Peut-être qu'ils finiraient vieille fille et vieux garçon. Et qu'ils se marieraient. Cette réflexion lui arracha un autre rire, qui finit par s'estomper aussi rapidement que le premier. Il les imaginait bien vivant dans une petite maison avec cinquante chats. Tout à fait leur genre. Ils finirent par se glisser sous la couette, Téo encore rieur de la plaisanterie de la jeune femme. Elle se serra contre lui. Sur le flanc gauche, il la regardait avec un sourire toujours aussi épanoui, tellement content d'être là. Toujours. Avec elle, le là pourrait être n'importe où. Du moment qu'elle le regardait comme ça, gentiment, amicalement, simplement. Téonard aurait pu écrire de longs romans sur comment il aimait Isidora. Il ne saurait expliquer comme c'était grisant, en fait. D'oublier tout, de se dire que c'est qu'un mensonge et que la vie doit continuer, de toutes manières. De se dire qu'il n'y avait qu'eux. Qu'il l'aime, comme il n'a jamais aimé personne. Pas dans le sens amoureux éperdu qui se briserait le cœur pour elle. Enfin si. Téo aurait tout fait pour Izzie, car sa simple vue lui donnait le sourire ; car sa simple pensée le faisait pouffer de rire pour toutes les conneries qu'ils pouvaient faire à la suite. C'était grisant, aussi, de tout simplifier. De pas se compliquer la tête avec des je t'aime moi non plus, comme elle semblait le faire avec son Raphaël. Peut-être que ce sentiment disparaîtrait avec le temps, peut-être que la chic fille, ce sera pour elle qu'il se brisera le cœur. Mais sur le moment, il ne pensait pas que c'était destructible. Le lien qui les tenait. Elle l'embrassa doucement sur les lèvres, l'arrachant à ses réflexions et encore une autre sourire, toujours aussi joyeux. Il répondit doucement à son baiser, une petite caresse sur les lèvres, à peine. Furtif, le baiser. « Je t’aime tellement ! » Il resta longuement silencieux. Il lui embrassa le cou, la mâchoire et la joue, enfin, la commissure des lèvres et la regarda droit dans les yeux. « Je t'aime tellement.. plus. » finit-il par dire à mi-voix, comme si il n'arrivait pas à le dire plus fort. Il sourit en coin. Il lui prit la main, sous la couette, et la serra le plus fort qu'il put. Il espérait ne pas lui casser deux ou trois doigts, cela aurait vraiment tout gâché. Il amena ses doigts à ses lèvres et finalement lui vola un dernier baiser sur la joue. Il avait longuement réservé cette tendresse à Chasity, sa seule expérience amoureuse dans les aléas de la vie. Et comme Isidora était, à ses yeux, la chose la plus importante qu'il lui restait, il la lui donnait. Il sourit doucement, en pressant ses lèvres contre ses doigts, avant de les lâcher pour se mettre sur le dos. « Bonne nuit, amie pour la vie.. » bailla-t-il avant de sombrer comme une masse, bien loin de l'excitation qui l'avait pris quand ils parlaient de Raphaël...

« She acts like summer
and walks like rain
Reminds me that
there's time to change »


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