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BIENVENUE SUR AMORTENCIA Invité ! ҩ La deuxième intrigue va bientôt arriver! ҩ Veuillez privilégier les maisons POUFSOUFFLE et GRYFFONDOR!!! Si possible et si cela n'est pas nécessaire, évitez les maisons Serpentard et Serdaigle ainsi que le statut de "sang pur"
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 CZA&YSOLD ϟ Forget-me-not...

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E. Czarina Alinovitch
E. Czarina Alinovitch
SLYTHERIN ҩ I swear I'm sweating like a sinner in church.

ϟ inscription : 08/08/2011
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MessageSujet: CZA&YSOLD ϟ Forget-me-not...   CZA&YSOLD ϟ Forget-me-not... EmptyJeu 1 Sep - 20:04

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a walk to remember
czarina & ysold ; salle de classe de métamorphose ; après un cours, mi-septembre

Toute la journée, j'ai redouté ce moment, cette heure durant laquelle j'allais devoir LE supporter. Oui, aujourd'hui, j'ai cours de métamorphose, et qui dit métamorphose dit aussi professeur Fitzgerald. Non pas que je ne l'aimais pas, non, c'était pire même, je le détestais... Je le détestais pour avoir fait de moi, une fille avec des sentiments, une fille qui ferait tout pour se retrouve, ne serait-ce qu'une petite minute, dans ses bras. Je n'étais pas ainsi et pourtant lui... Il a fallu qu'IL apparaisse et vienne tout gâcher. Ma vie était presque parfaite jusque là : des amis, une petite cour de fidèle, la richesse, la beauté, un fiancé certes mais au moins, mon destin ne pouvait qu'être admirable. Et lui, il venait gâcher le beau tableau que je m'imaginais. Pourquoi? Pourquoi a-t-il fallu que je croise son regard ce jour-là? Pourquoi a-t-il fallu que je naisse dans ce corps, avec ces souvenirs qui ne m'appartenaient pas? Des questions encore et encore, toujours sans réponse. Je voulais oublier, je voulais retourner à l'époque de l'insouciance, je voulais juste redevenir moi-même. Pourquoi cette Nola-Ann m'avait-elle choisie? Je n'arrête pas de me le demander. Pourquoi ses rêves, ses sentiments me hantent-ils? Mais je savais qu'elle ne m'avait pas vraiment choisie... Nous étions sûrement d'une même famille sinon comment expliqueriez-vous cette ressemblance flagrante physiquement? Elle était moi, j'étais elle, avec la même silhouette, les mêmes yeux ambre, la même chevelure brune. La seule différence était qu'elle portait une coupe lisse, moi je les préférais bouclés. Et son caractère... Une véritable Poufsouffle, ce que je détestais par dessus tout.

Un soupire à en fendre l'âme, encore un. Pollux me jeta un regard inquiet. Ce n'était pas dans mes habitudes d'être ainsi, lasse, sans aucune énergie. Je lui souris doucement avant de reporter mes yeux sur mon cours. Je n'osais pas lever mon regard. Non, ce serait tout simplement vouloir ma mort. Je le sentais pourtant, lui et ses yeux ; je l'entendais, lui et sa voix forte qui me faisait frissonner ; lui et tout son corps qui se mouvait entre nos tables, venant corriger nos erreurs, nous aider à améliorer nos sorts. Et quand il était près de moi, je retenais mon souffle, fermais les yeux. Bien souvent, il s'arrêtait, me regardait - je pouvais le sentir - avant de reporter son attention sur Pollux. Et dès qu'il repartait, je m'autorisais enfin à souffler. Plusieurs fois déjà, mon meilleur ami m'avait demandé ce que j'avais. Je lui répondais toujours vaguement mais je savais que bientôt, je ne pourrais plus cacher mes sentiments, bientôt, je devrais me confier à quelqu'un, bientôt, j'aurais besoin de lui. J'avais peur, peur qu'il me juge, peur qu'il m'abandonne. Non, non, bien sûr que non, jamais il ne me ferait ça. Il restera à mes côtés comme je reste à ses côtés ; il m'aidera à surmonter mes sentiments comme je l'aide à surmonter sa peur ; il m'aidera à affronter le professeur comme je l'aidais à affronter ses démons ; à nous deux, nous pouvions y arriver.

Enfin la fin des cours. Je me dépêchais de ranger mes affaires, vite vite, je voulais sortir de cette salle au plus vite, je voulais m'éloigner de lui avant que ce soit trop tard, avant qu'ELLE ne réapparaisse, prenant ma place, prenant mon corps, prenant mes pensées mais surtout, prenant mes sentiments. Dépêche toi Pollux, je le suppliais du regard. Mais non, il prenait tout son temps. Mécontente par son attitude, je faisais claquer ma langue contre mon palais avant de décider de sortir de classe. Je l'attendrais dehors. Mais voilà... Un pauvre imbécile de poufsouffle n'avait pas eu meilleure idée que de me bousculer, faisant tomber toutes mes affaires par la même occasion. Je voulais lui sauter à la gorge et l'étriper mais IL était là, IL me regardait. Je pestais alors dans ma barbe avant de jeter un regard à Pollux. Il hocha la tête avant de se diriger vers le Poufsouffle en question qui avait eu le temps de s'enfuir. Plus pour longtemps... Vite vite, je ne voulais pas être la dernière et pourtant, c'était le cas. La salle était maintenant vide de monde si ce n'était de notre présence. La porte était encore ouverte. Je voulais courir, prendre mes jambes à mon cou et pourtant... Ma main s'était posée sur le poignet de la porte maintenant close. Je n'ai pas compris... Je n'avais pourtant rien fait... Je n'arrivais pas à l'ouvrir, ou plutôt, ma main ne voulait pas bouger. Pourquoi? Pourquoi?! Tout mon corps était figé alors que je sentais ses yeux perçants sur moi, alors que je le sentais s'approcher. Non, éloigne-toi de moi, ne t'approche-pas de moi... C'est ce que je voulais lui dire, c'est ce que je voulais lui hurler mais rien ne sortait de ma bouche, ma voix restait bloquée dans ma gorge. Et je ne bougeais plus tandis qu'il me semblait percevoir un murmure dans mon dos... Tellement proche et pourtant, tellement éloigné... S'il te plait, laisse-moi...

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Ysold C. Fitzgerald
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MessageSujet: Re: CZA&YSOLD ϟ Forget-me-not...   CZA&YSOLD ϟ Forget-me-not... EmptySam 3 Sep - 11:23

    Je n’avais jamais été aussi nerveux dans une salle de classe auparavant, même pour mon tout premier cours. Mes mains étaient moites. Je transpirais. J’essayais de me contrôler, je voulais qu’aucun élève ne remarque le torrent de pensées et de sentiments qui se formaient en moi. Je me devais d’être maître de moi-même. J’étais un adulte, un exemple pour eux, et qui aurait envie de ressembler à un professeur comme moi, anxieux et amoureux d’une jeune élève d’onze ans ma cadette. La leçon que j’enseignais me paraissait presque dérisoire. L’importance de la Métamorphose avait complètement disparu à mes yeux, surtout aujourd’hui. Cette nuit encore, j’avais rêvé de Nola-Ann et, étrangement, elle paraissait encore plus belle, encore plus majestueuse que d’habitude. Elle semblait plus vivante, aussi. Je la serrais dans mes bras, et la suppliais de rester avec moi, à tout jamais. Elle avait levé les yeux vers moi, m’avait offert un sourire éclatant et m’avait promis qu’elle serait toujours prés de moi, même si je ne pouvais pas la voir. Je m’étais réveillé avant qu’elle ne puisse poser ses lèvres sur les miennes.
    Sa présence me troublait, bien plus que ce que j’avais imaginé. Elle fuyait mon regard, feignait l’indifférence, ou alors était vraiment indifférente. Peut-être qu’elle n’avait aucun souvenir ou qu’elle réussissait à les refouler sans aucun problème ? Cela ne serait pas étonnant. Sa froideur naturelle était le résumé de sa personnalité, il me semblait que rien ne pouvait la toucher. Histoire de reprendre le contrôle sur moi-même, je proposais aux élèves de s’entraîner au nouveau sortilège que nous venions d’apprendre ensemble. J’en profitais pour passer au milieu des rangs et surtout pour m’arrêter prés de celle pour qui mon cœur battait. Ou plutôt pour celle qu’elle avait été. Car, pour un ancien Gryffondor, il était très difficile de se faire au caractère arrogant d’un Serpentard. Si j’avais encore été à l’école, on se serait certainement moqué de mon attirance pour elle. Je souffrais face à elle, face à son manque d’intérêt. Je devenais complètement idiot. J’étais un professeur, en aucun cas, je ne pouvais me permettre d’être attiré par elle. Je l’étais, pourtant et cette attirance brûlait mon corps, mon âme. Elle me consumait de partout. Après un long moment passé à l’observer, je réussissais enfin à reprendre mes esprits et à reporter mon regard sur son voisin, qui n’avait pas l’air plus intéressé par ma présence que l’était son amie. Je continuais mon chemin, à travers les rangs, et je m’autorisais à pousser un soupir discret. Je ne souhaitais qu’une chose : que la fin du cours arrive et que je puisse enfin avoir la chance de passer un moment, seul, avec elle. Mais j’avais peu d’espoir pour que cette opportunité se présente réellement. Je sentais qu’elle chercherait à me fuir et, ce, le plus vite possible. C’est en effet ce qui se passa lorsque l’heure fatidique arriva. Je l’observais calmement rassembler ses affaires le plus vite possible et jeter un regard impatient vers son ami. Je percevais alors une tension qui se jouer en elle. Serait-elle nerveuse à l’idée de se retrouver seule, en ma présence ? Peu patiente, elle s’avança vers la porte quand un autre élève la bouscula. Je ne savais pas si ce Pouffsouffle l’avait fait exprès, mais j’eus envie de l’embrasser pour le remercier de me la laisser à ma vue, encore un peu. Je brûlais pour elle, et rien que de la voir, au loin, je sentais la chaleur monter en moi. La salle se vida, me laissant seul avec la bien-aimée. Sans un mot, et le plus calmement possible, je m’approchais d’elle, qui gardait sa main sur la poignée, prête à s’enfuir. « Czarina. » prononçai-je dans un murmure. Bien sûr, j’aurais voulu l’appeler par ce que je considérais être son vrai prénom, mais je ne voulais pas l’effrayer. Peut-être ne connaissait-elle-même pas ce nom, Nola-Ann… Quoi-que, à en juger par la façon dont elle semblait se battre avec elle-même à ce moment précis, refusant de me regarder, essayant de reprendre le contrôle de son corps pour qu’il ouvre la porte sans toutefois y parvenir, elle devait forcément connaître l’existence de son ancêtre. « Je crois que nous avons besoin de parler … En tête à tête. » D’un geste doux, j’attrapai sa main et la retirer de la poignée, avant de la lâcher rapidement. Je ne voulais pas la brusquer, mais ce geste me donnait déjà bien trop de sensations.
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E. Czarina Alinovitch
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MessageSujet: Re: CZA&YSOLD ϟ Forget-me-not...   CZA&YSOLD ϟ Forget-me-not... EmptySam 3 Sep - 18:25

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don't let me get me
czarina & ysold ; salle de classe de métamorphose ; après un cours, mi-septembre


« Czarina. » Sa voix… J’en frissonnais rien qu’en l’entendant. Il s’approchait de moi, je le sentais. J’ai fermé mes yeux. Je souffrais intérieurement de cette passion qui me consumait doucement de sa chaleur, de sa flamme. J’aurais tellement voulu avoir la force d’ouvrir cette porte, de prendre mes jambes à mon cou et de me diriger vers la salle de potion, lieu de mon prochain cours. Mais non, il a fallu que je reste figée ainsi, devant cette porte, ma main toujours sur la poignée. J’avais l’air d’une profonde idiote et à cet instant, je me détestais, tout simplement. Pourquoi ? Pourquoi fallait-il qu’il ait une telle emprise sur moi ? Je le détestais, non pire encore, je le haïssais. Je sais, je me répète mais il en fallait bien plus pour me convaincre… Je ne pouvais laisser les sentiments de cette fille parler à travers mon corps. Elle était morte et elle restera dans son trou ! Je ne voulais avoir affaire avec personne et encore moins avec un fantôme, une âme en peine qui, par mes propres yeux, voulait revoir une dernière fois cet homme qu’elle avait aimé encore plus qu’elle-même. Je voulais que quelqu’un se ramène, que des élèves entrent dans cette salle mais non, nous étions seuls. Il n’avait sans doute plus cours. Oui, je savais que nous étions sa dernière classe de la journée alors qu’il m’en restait encore une. « Je crois que nous avons besoin de parler … En tête à tête. » Non, nous n’en avions pas besoin. Dès que sa main posa sur la mienne, je ressentis comme de l’électricité passant sur tout mon corps. Je n’avais qu’une envie, lui sauter dans les bras et l’embrasser à en perdre le souffle, pleurer de joie et lui dire à quel point je l’aimais, à quel point il m’avait manqué. Non, ce n’était pas moi, c’était cette stupide fille amoureuse et aveuglée par ce sentiment dérisoire. Je ne voulais pas devenir comme elle, un être faible capable de mourir pour protéger un être cher. Je ne suis pas une gryffondor mais bien une serpentard. Je me retournais brusquement. J’ouvrais la bouche mais encore une fois, aucun son ne sortait. Je jetais alors un regard terrifié de tous les côtés avant de secouer ma tête de droite à gauche. Je ne voulais pas, nous n’avions rien à nous dire. Je voulais juste qu’il me laisse partir, m’enfuir, respirer et reprendre le cours de ma vie comme si rien ne s’était passé, comme si nous n’étions que des étrangers, un simple professeur et une simple élève.
 
Non, pourquoi me comportais-je ainsi ? Je suis une Alinovitch par Merlin ! Si mes parents me voyaient ainsi, ils auraient honte de moi, honte de leur fille. J’essayais vainement de reprendre un masque de froideur mais mes yeux me trahissaient. Je faisais tout pour ne pas rencontrer son regard que je savais, m’hypnotiserais dès la seconde où je le croiserais. Je reculais doucement, me cognant contre la porte. Je soufflais un peu essayant de reprendre consistance.  « Je vais être en retard pour mon prochain cours professeur… Et je ne crois pas avoir quelque chose à vous dire. » Enfin j’avais repris l’usage de ma voix. Je me voulais froide mais tout ce que j’avais réussi à faire, c’était de parler doucement, presque timidement. Ce n’était pas moi ça ! Je ressemblais à une pauvre petite brebis… Et lui, il était le loup qui voulait me détruire en me faisant du bien… Paradoxe quand tu nous tiens…
 
Et voilà un blanc total… Je me voyais cueillir une fleur dans un pré. Je portais une robe d’époque vert pâle. Mes cheveux étaient relevés en une coiffure compliquée. Un chapeau évitait que les rayons du soleil n’abîment ma peau de lait. Quelqu’un m’appelle. C’est lui… Je me relève et lui saute dans les bras. Nous sommes restés ainsi longtemps, trop longtemps pour moi mais bien trop peu pour elle. Elle lui parle. Un mariage ? C’est tout ce que j’ai compris. Je ne pense pas que ce soit le leur. Non, je l’espérais tout simplement. Ils étaient heureux alors qu’intérieurement, mon cœur explosait. J’aurais voulu être à sa place… Que dis-je ? Non, bien sûr que non, c’était vraiment du n’importe quoi. Czarina, tu pers l’esprit, reprend toi ! Je secouais ma tête comme pour chasser cette image de mon esprit. Je devais avoir l’air d’une idiote devant lui – pour ne pas changer – mais je n’en avais que faire. Et alors que je restais toujours contre la porte, les yeux au sol, il rompit à nouveau le silence qui régnait en maître dans la salle de classe.

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Ysold C. Fitzgerald
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MessageSujet: Re: CZA&YSOLD ϟ Forget-me-not...   CZA&YSOLD ϟ Forget-me-not... EmptyMar 6 Sep - 9:07




    La vie était parfois bien plus compliquée qu’on n’aurait pu le croire. Qui sont ceux qui ont un jour clamé qu’elle était tellement simple et tellement belle, et qu’il fallait savoir en profiter avant que la mort ne nous l’enlève ? Je ne croyais plus à la beauté naturelle de la vie. Elle n’était ni merveilleuse ni remplie de bonheur. Au contraire. Elle semblait être une malédiction, surtout lorsqu’elle nous offrait une seconde vie. Une seconde vie hantée par la première, incapable de s’en débarrasser, même si certaines situations méritaient d’être oubliées. Nous étions enfermés dans les souvenirs. Moi, surtout. J’étais incapable de voir la même souffrance chez les autres, élèves ou professeurs. Etais-je le seul au monde à avoir la capacité ou le malheur de me souvenir ? Même celle avec qui j’avais partagé ma vie ne semblait pas me reconnaître. « Je vais être en retard pour mon prochain cours professeur… Et je ne crois pas avoir quelque chose à vous dire. » Je me reculais, pris de surprise. Elle avait certes parlé d’un ton timide qui ne lui ressemblait pas – elle utilisait toujours un ton très froid avec ses amis, et pire, avec ses ennemis – mais elle m’avait appelé « professeur. » Elle m’avait vouvoyé, moi qui ne rêvais que d’une chose : qu’elle avoue enfin ce qu’elle ressentait et que je puisse lui avouer mes propres sentiments. Je soupirais, et détournai mon regard de Czarina. Si elle refusait de me montrer ses émotions, je refusais de lui montrer les miennes. Je me retournai et allai m’assoir à mon bureau, m’attendant à ce qu’elle quitte la pièce d’une seconde à l’autre. Mais elle n’en fit rien. Décidément, elle me continuerait à me surprendre encore longtemps. Czarina était plongée dans ses pensées. J’aurais aimé pouvoir les entendre, pensait-elle à moi comme je pensais à elle ? Souriante et gaie, tout le contraire de ce qu’elle était à présent. Je me souvenais en particulier d’un jour d’été. Dans sa robe légère, elle semblait être devenue un ange. « Je t’aime » était les seuls mots que je comprenais d’elle. Elle me souriait, me dévoilant ses dents blanches. Et je l’embrassais. Enfin, Louis embrassait Nola-Ann. Il fallait que je me mette cela en tête. Même si j’avais le sentiment que nous étions les mêmes, nous étions des personnes différentes. Rien que le fait que je sois professeur et elle élève prouvait le fait que nous n’avions rien à faire ensemble. Je soupirais tout en dévisageant ma bien aimée. « Je voulais juste savoir … Est-ce que tu te souviens ce dont je me souviens ? » Je désirais rester le plus vague possible. Si elle se souvenait, elle comprendrait de quoi je parlais. Si non, elle ne comprendrait pas et me prendrait pour un fou, et l’histoire s’arrêterait là. Je me relevais et revenais prés de l’endroit où Czarina était depuis dix bonnes minutes. Elle n’avait pas bougé d’un seul centimètre. Elle semblait figée, comme si quelque chose la dérangeait. Son odeur me parvenait. Je fermais les yeux, histoire de mieux m’en imprégner. Elle avait le même parfum que Nola-Ann, celui dont je me souvenais dans mes rêves. Soudain, un nouveau souvenir m’apparut. En plein jour, cela ne m’était encore jamais arrivé.

    « Nola-Ann, il faut que je te parle. » Elle fit virevolter ses cheveux vers moi, son visage émergeant dans un torrent de rire. Elle s’arrêta, cependant, en apercevant mon regard sérieux. « Eh bien, Louis ? » Je soupirais et m’approchais d’elle, afin de la serrer dans mes bras. C’était ma façon de me donner du courage. « Je ne veux pas que tu participes à la guerre » lui murmurai-je à l’oreille, « j’ai bien trop peur pour toi. » Elle se recula, me dévisagea en fronçant les sourcils. « Enfin, mon amour, tu sais bien que c’est important que j’y participe. Et puis, hier soir encore, tu n’y voyais pas d’inconvénient. » Je baissais les yeux, refoulant les larmes qui perlaient à mes yeux. « Je sais » avouai-je d’une voix tremblante « mais j’ai vu tellement de corps tomber à mes côtés. Je ne veux pas qu’il t’arrive la même chose. Je ne pourrais pas le supporter, Nola-Ann. Tu es ma vie, tu comprends ? » D’un geste délicat, elle prit son visage entre mes mains et releva mon regard vers le sien. « Je le sais, Louis. Moi aussi, j’ai peur pour toi. Tous les jours, je tremble. Mais combattre me donne le sentiment d’être utile. Au moins, je ne passe pas ma journée à me ronger les sangs en attendant ton retour. Et je te promets que rien ne m’arrivera, d’accord ? » « D’accord » acquiesçai-je avant de l’embrasser.

    Le souvenir s’estompa aussi rapidement qu’il m’était apparu. Je devais avoir eu l’air bizarre pendant quelques instants car Czarina me dévisageai avec insistance. Mais lorsqu’elle prit conscience que j’étais revenu à moi-même, elle détourna rapidement le visage. « Excuse-moi, murmurai-je, j’ai hum .. eu une absence. »
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E. Czarina Alinovitch
E. Czarina Alinovitch
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MessageSujet: Re: CZA&YSOLD ϟ Forget-me-not...   CZA&YSOLD ϟ Forget-me-not... EmptyJeu 8 Sep - 18:34

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czarina & ysold ; salle de classe de métamorphose ; après un cours, mi-septembre

 « Je voulais juste savoir … Est-ce que tu te souviens ce dont je me souviens ? » Mes yeux s’ouvrirent grand, tellement grand que j’avais l’impression qu’ils allaient sortir de leur orbite. Je relevais ma tête vers lui. Il était retourné à son bureau alors que je n’avais toujours pas bougée, alors que j’étais toujours contre la porte. A nouveau, il s’approcha de moi, tout près, trop près même. Ainsi, il savait… Oui, il devait savoir pour nous sinon jamais il ne m’aurait posé cette question. Seule moi pouvait relever le sous-entendu, quiconque l’aurais pris pour un cinglé, mais j’avais compris. Oui, il connaissait mon secret, ce secret que je faisais tout pour taire. Je voulu paraître normale mais mon visage était figé dans une expression de surprise et d’appréhension. Je le regardais encore et encore comme si je voulais imprégner tous ses traits pour ne jamais les oublier. Il semblait être dans la lune. Et à ce moment-là, je n’eus qu’une seule envie, c’était de me jeter dans ses bras, mais je m’efforçais de paraître naturelle, je m’efforçais de ne pas bouger.  « Excuse-moi, j’ai hum… eu une absence. » J’ai détourné ma tête alors qu’il semblait revenir dans la pièce. Je fermais les yeux, essayant de repousser les sentiments qui m’émergeaient. Je n’aurais pas du… Il était déjà trop tard et voilà que je ne contrôlais plus mon corps. Ce fut le noir total.
 
Enfin… enfin je le revoyais… Il m’avait tellement manqué… J’ai retourné mon visage vers celui de mon amour, cet homme que j’ai aimé, que j’aime et que j’aimerais toujours. La mort nous a peut-être séparés mais à nouveau, nous étions réunis. Mes yeux se remplirent de larmes de bonheur, mes traits se firent plus doux. Tout doucement, je m’avançais avec ce corps qui n’était pas le mien. Il me ressemblait comme deux gouttes d’eau mais je n’étais pas totalement libre de mes gestes. Je savais que je devais profiter de ces quelques petites minutes de liberté, que bientôt, je serais à nouveau confinée dans cet espace noire qui me faisait trembler de peur, dans cet endroit où il ne serait pas là. Je le voyais et pourtant, je ne pourrais rien faire, ELLE ne me laisserait pas faire. Doucement, je m’approchais encore, je pouvais déjà sentir son parfum. Ma main se leva et vint se poser sur sa joue, ma voix devint murmure  « Louis… » Je ne pus me retenir, mes larmes coulèrent sur mes joues. Non, je n’étais pas triste, j’étais tout simplement heureuse, heureuse de le voir à nouveau après tant d’années, heureuse d’être dans ses bras tout simplement. Lentement, j’approchais mon visage du sien. Je n’avais qu’une envie, goûter à ces lèvres qui m’avaient tant manquées. Et alors qu’enfin, nos bouches allaient s’unir, je me retrouvais à nouveau dans le noir, emprisonnée dans le corps de cette Czarina, ma descendante.
 
Soudainement, je me reculais, terrifiée. Elle avait réussi, en l’espace de quelques secondes, à me convaincre que le bonheur m’attendait. Non, je n’avais pas voulu franchir cette ligne. J’avais tout vu à travers ces yeux baignés de larme. D’ailleurs, je ressentais encore ces perles d’eau couler sur mes joues. Je les essuyais d’un geste de la main tandis que mon dos se cognait contre la porte.  « Je…je… » Je ne savais que dire. Comment faire pour expliquer mon comportement de tout à l’heure ?  « C’était une erreur, ça ne se reproduira plus professeur. » Oui, c’était la seule excuse valable que je pouvais sortir. Comment j’avais pu la laisser prendre contrôle de mon corps ? Cette stupide Nola-Ann… Elle allait me causer bien trop d’ennui et un de ces jours, je me retrouverais virée de Poudlard par sa faute. Un professeur… Franchement, j’avais tellement honte et mes joues en feu devaient le prouver. J’avais chaud tout à coup, tellement chaud. Je devais sortir de cette pièce avant qu’il ne soit trop tard. J’étouffais, je suffoquais, je mourrais lentement, à petit feu de cette passion qui consumait mon corps, cette attirance interdite que je ne pouvais ressentir envers un professeur. Et pourtant, je la ressentais, elle me submergeait petit à petit, de plus en plus. Quelle idiote j’étais, de laisser mes sentiments se mêler à celle d’une morte depuis plus de 150 ans…

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Ysold C. Fitzgerald
Ysold C. Fitzgerald

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MessageSujet: Re: CZA&YSOLD ϟ Forget-me-not...   CZA&YSOLD ϟ Forget-me-not... EmptyDim 18 Sep - 17:47

    Le contrôle de soi-même était une action difficile à accomplir en soi. Mais elle l’était d’autant plus quand même votre esprit vous affirme que vous avez tort de ne pas laisser parler vos émotions. A chaque instant, ma voix intérieure me criait d’oublier ce que pensaient les autres, et d’oublier l’éthique même de l’école, et du métier de professeur. A quoi bon se refuser le bonheur d’une vie quand on est à deux doigts de pouvoir l’attraper ? Mais le bonheur, paraît-il, n’a jamais été une chose facile ni aisée. Certains se plaignent de ne jamais l’avoir connu, d’autres clament connaître le bonheur depuis toujours. Dans quelle catégorie me considérais-je ? Aucune, probablement. J’ai cru avoir connu de vrais instants de bonheur, c’est vrai. Mais j’en doute aujourd’hui. Depuis que j’ai accès aux souvenirs de Louis, je comprends que ce que j’appelais le bonheur n’est qu’éphémère à côté de celui qu’il pouvait ressentir avec son âme sœur. Je rêve de connaître le même bonheur que lui. Et j’avais le sentiment qu’il pouvait m’être accessible, si seulement Czarina acceptait de ne pas refouler ses souvenirs et si la barrière de l’âge n’était pas si compliquée à franchir. Soudain, le comportement de mon élève changea du tout au tout. Elle qui arborait toujours un regard froid sembla se changea en une douce jeune femme, complètement éperdue de l’homme qui se tenait devant elle : moi. Elle avait l’air d’être ailleurs, tout en se tenant devant moi. Des larmes remplirent ses yeux, ce qui me fit froncer les sourcils. A quoi pensait-elle donc tout à coup ? Est-ce que, comme moi quelques secondes apparemment, un souvenir de Nola-Ann l’envahissait ? Sa main se leva et vint se poser sur ma joue. Elle murmura un nom, qui n’était pas le mien, mais celui de mon « ancêtre », Louis. Ainsi, Czarina n’était plus elle-même mais elle avait laissé place à Nola-Ann. Ou du moins, Nola-Ann lui avait subtilisé la place car je doutais fortement que Czarina ne se laisse faire aussi facilement. Je me laissais bercer par son regard mouillé, mais pourtant si doux. Je laissais ma place à Louis, moi aussi, tout en étant conscient d’être toujours là. J’étais à la fois celui qui aimait Nola-Ann depuis toujours et celui qui brûlait de désir pour une élève.

    Nola-Ann était enfin de retour. Je l’attendais depuis tellement longtemps. Cette Czarina m’exaspérait, elle ne voulait pas laisser place à ma bien-aimée. Elle n’était pourtant qu’une usurpatrice, voleuse d’un corps qui ne lui appartenait pas. Voleuse d’un corps qui avait vécu bien avant elle. Mon « colocataire », comme je l’appelle, était bien plus conciliant. Il avait compris l’importance de mes souvenirs, et mon désir infernal de revoir l’être aimée. Et puis, lui aussi avait pris goût à Nola-Ann, et était même tombé amoureux de cette petite peste, tellement différente de la femme que j’aimais. Dommage pour lui, elle était trop hautaine pour admettre qu’elle ne pourrait se passer de lui, et qu’il était, bien qu’elle refuse de le croire, son âme-sœur. Enfin, leurs problèmes ne m’intéressent que bien peu. La seule chose qui me préoccupe est de savoir si un jour, je pourrais pleinement retrouver mon amour. Pour l’instant, je profite des rares instants qui nous sont donnés. Enfin, du premier instant qui nous est donné. Nola-Ann était toujours aussi belle, son visage reflétait la pureté et la douceur de son âme. « Nola-Ann », murmurais-je à mon tour, « il nous aura fallu tant de temps … » Sans un mot, elle s’approcha de moi et m’invita à retrouver ses lèvres, celles qui m’avaient tant manqué. Je fermais les yeux, et attendait quelques secondes. Rien. Je ne ressentais rien. Je rouvrais mes paupières, et regardai, avec inquiétude, ma chère et tendre. Ses traits fins avaient disparu pour laisse place à la froideur de cette petite russe. Encore une fois, elle s’était jouée de moi !

    Je reprenais mes esprits, lorsque Louis me laissait la place. Czarina me regardait avec stupeur. D’un geste rapide, elle essuya ses larmes – ou plutôt celles de Nola-Ann – avec ses mains, avant de bredouiller timidement. « C’était une erreur, ça ne se reproduira plus professeur. » Je soupirai. Le bonheur que j’avais ressenti lorsqu’elle se livrait enfin à moi n’avait été que de courte durée. Ainsi, ne s’abandonnerait-elle donc jamais à moi ? Je m’approchai d’elle, mais retint mon envie soudaine de lui tenir la main, comme pour la protéger ou même l’empêcher de quitter la pièce. « Czarina … Ne penses-tu pas qu’il est temps d’assumer ce que nous ressentons ? »
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E. Czarina Alinovitch
E. Czarina Alinovitch
SLYTHERIN ҩ I swear I'm sweating like a sinner in church.

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MessageSujet: Re: CZA&YSOLD ϟ Forget-me-not...   CZA&YSOLD ϟ Forget-me-not... EmptyDim 23 Oct - 11:53

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czarina & ysold ; salle de classe de métamorphose ; après un cours, mi-septembre

« Czarina … Ne penses-tu pas qu’il est temps d’assumer ce que nous ressentons ? » Mes yeux s’ouvrirent de stupeur encore une fois. Non mais il n’en avait pas marre de toujours me surprendre avec ses réactions et ses phrases ?! Non, je ne voulais pas assumer, je n’avais rien à assumer ! Pourquoi ne comprenait-il pas ? Pourquoi ne me laissait-il pas tranquille ? Ne voyait-il donc pas qu’à cause de lui, tout mon monde s’écroulait ? Tout ce que j’étais ne semblait être que mensonge ? Toute ma vie… J’avais l’impression d’être une étrangère dans mon propre corps et tout ça, c’est à cause de cette salope de Nola-Ann. Je la détestais, tellement… Je serais même capable d’enserrer mes mains autour de son cou, même si ça signifiait m’étrangler moi-même, tout ça pour qu’elle arrête de bouffer MA vie. Elle était morte, elle avait vécu heureuse alors pourquoi ? Pourquoi ne me laissait-elle pas vivre comme je l’entendais ? Pourquoi fallait-il toujours qu’elle apparaisse dans des moments les plus improbables ? Pourquoi fallait-elle qu’elle gâche tout ?!

Ce professeur, il ne connaissait rien de ma vie, rien de mon éducation alors, il n’avait strictement aucun droit de me demander ça. Ce que je ressentais ? Rien, absolument rien. Il n’était qu’un enseignant à mes yeux, rien de plus, rien de moins. Et pourtant… Oui, je me persuade moi-même qu’il n’est qu’un professeur comme les autres. Je sais très bien qu’un lien particulier nous lie et surtout, qu’il m’est bien plus important qu’il ne le faudrait. Mais je ne pouvais rien dire, c’était toute ma réputation, toute ma vie qui était en jeu. Je ne pouvais rien dire, même si je le voulais. Je soufflais doucement, fermant les yeux avant de les rouvrir. Je le regardais froidement, plus aucune émotion ne se lisait sur mon visage. « Ce que nous ressentons ? Mais je ne ressens absolument rien professeur… Si ce n’est du mépris à votre égard. » Mon cœur semblait se briser à peine avais-je prononcer cette dernière phrase. Non, je ressentais tout sauf du mépris envers lui. Mais il le fallait, c’était la seule manière pour moi, de le rejeter complètement. Éloigne-toi de moi, déteste-moi-même mais surtout, ne m’aime pas, je t’en supplie. C’est ce que je voulais lui dire, seulement, ce sont sans doute les seules phrases que jamais je ne pourrais prononcer. La vie est tellement injuste… Parfois, il m’arrivait d’espérer n’être qu’une fille normale. Enfin, être une fille sang-mêlée par exemple, ou une sang-pur dont les parents aimeraient, et surtout, pas du genre à fiancé au premier venu. Mais non, il a fallu que je naisse dans une famille noble russe, dont la pureté du sang était le plus important. Et le pire dans tout ça, c’était que j’étais d’accord avec leur idéologie ! Je ne suis qu’une lâche, à ne jamais exposer ma vision de la vie, ce que je voulais réellement. Oui, si j’avais un peu plus de courage, je lui aurais tout avoué, je serais déjà dans ses bras, en train de vivre un bonheur inconditionnel. Mais parce que je suis un serpent, parce que je préfère la facilité à mon propre bonheur et futur, je préférais le rejeter violemment, lui faire perdre tout espoir. Je ne suis qu’une lâche et je me détestais…

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